BERTRAND Henri (1773-1844) général, Grand-Maréchal... - Lot 826 - Ader

Lot 826
Aller au lot
Estimation :
1500 - 2000 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 4 940EUR
BERTRAND Henri (1773-1844) général, Grand-Maréchal... - Lot 826 - Ader
BERTRAND Henri (1773-1844) général, Grand-Maréchal du Palais, fidèle compagnon de Napoléon à Elbe et Sainte-Hélène. L.A.S. « le Cte Bertrand », Longwood 30 septembre 1817, à Hudson LOWE ; 6 pages in-fol. (minute avec quelques ratures et corrections). Longue et importante lettre sur l’état de santé de Napoléon à Sainte-Hélène, accusant le gouverneur Hudson Lowe de vouloir la mort de l’Empereur. Les médecins ayant déclaré que les problèmes de santé de l’Empereur étaient dus à son manque d’exercice, Bertrand explique que « l’existence de l’Empereur depuis six semaines surtout, est extremement douloureuse, que l’enflure des jambes va en augmentant tous les jours, que les symptomes de scorbut qui s’étaient fait remarquer aux gencives sont déjà tels qu’il y a presque constamment des douleurs aigues, que les gens de l’art attribuent cela au défaut d’exercice ; que depuis le mois de May 1816, c’est-à-dire, depuis 17 ou 18 mois, l’Empereur n’est pas monté à cheval, n’est presque jamais sorti de son appartement […] vous savez parfaitement que ce qui a empeché et empeche l’Empereur de sortir, ce sont vos restrictions du 9 8bre 1816 qui ont commencé à être mises à execution six semaines après votre arrivée, que ces restrictions contiennent entre autres la defense de parler et d’écouter les personnes qu’on rencontre et d’entrer dans aucune maison, ce qui lui fait penser que votre attention était de le compromettre avec des sentinelles, et d’outrager son caractère ». Lowe ayant fait observer que cette partie des restrictions avait été supprimée, Bertrand argumente violemment en soulignant le caractère éphémère de cette suppression, puisque Lowe continue à s’arroger le droit de les rétablir à tout moment. De plus les restrictions du 8 octobre 1816 « contiennent d’autres parties tout aussi outrageantes ». De plus, celles du 14 mars 1816 ajoutent qu’il n’a pas le droit de sortir d’un chemin de 12 pieds de large, ce qui implique que si l’Empereur en sortait ou entrait d
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue