Louise MICHEL (1830-1905) institutrice, militante... - Lot 465 - Ader

Lot 465
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Louise MICHEL (1830-1905) institutrice, militante... - Lot 465 - Ader
Louise MICHEL (1830-1905) institutrice, militante anarchiste et féministe, héroïne de la Commune de Paris. Manuscrit autographe, Les Diableries de Chaumont ; 15 feuillets in-fol. (31 x 20 cm) écrit au recto, montés sur onglets et reliés dans un cartonnage demi-percaline rouge, pièce de titre au dos (quelques rousseurs, légères usures dans les angles avec perte de quelques lettres sans nuire à la compréhension) Premier chapitre d’une œuvre inédite. Il est signé en tête « Enjolras », pseudonyme emprunté aux Misérables de Victor Hugo. Le manuscrit présente des ratures et corrections, avec des passages biffés. Ce texte a pour cadre la Haute-Marne – département où Louise Michel a passé son enfance, à Vroncourt – à l’époque révolue où se pratiquaient encore les diableries, comme elle s’en explique dans sa préface : « Les Diableries de Chaumont sont-elles une histoire, un roman, une légende ? C’est un peu de tout cela. La diablerie est un rêve mais un rêve qui a existé et dont on voyait encore les traces à la fin du siècle dernier. Tous les sept ans disent les chroniqueurs de la Champagne douze hommes vêtus en diables, — si l’on sait comment s’habillent les diables mais enfin couverts d’une cagoule noire et portant au front une immense paire de cornes, — accompagnaient la procession du dimanche des Rameaux à laquelle ils figuraient pour honorer Dieu, se répandaient ensuite dans les campagnes qu’ils avaient le droit de piller à cœur joie pour l’amour du diable. » Cette coutume durait encore à la fin du XVe siècle. Louise Michel fait ici le récit de ce qui se passa le dimanche des Rameaux de l’an 1584, sous le règne de « Sa Majesté Henri III, le roi de Grimacière ». Elle décrit les festivités, les beuveries, les bourgeois faisant le siège de leurs propres maisons dans lesquelles se sont installés des bambocheurs, et surtout l’attaque de la maison de la sorcière Riquette la Fouine par une bande d’écoliers emmenés par le poète Robin Roger. Celui-ci employa la ruse
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