Ugo FOSCOLO (1778-1827)

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Ugo FOSCOLO (1778-1827)
Poème autographe signé, Sonetto, décembre 1800; 1 page in-4; en italien.{BR} Précieux manuscrit d'un des Sonnets de Foscolo.{BR} C'est le premier des huit sonnets publiés par Foscolo sous le titre de Poesie dans la livraison d'octobre 1802 du Nuovo Giornale dei Letterati à Pise; dans l'édition milanaise des Poesie, en avril 1803, augmentée de quatre sonnets, il sera le deuxième, après le fameux Alla sera. Le présent manuscrit, daté en tête «Dicembre 1800», et signé en fin, est précédé d'un vers de Virgile en épigraphe (supprimé dans l'édition): «Quid me c?lum sperare jubebas ?»; il présente en outre des variantes avec le texte définitif.{BR} «Non son chi fui: perì di noi gran parte{BR} Questo che avvanza è sol ténebra e pianto;{BR} E secco è il mirto, e son le foglie sparte{BR} Del Lauro, speme al giovanil mio canto !»?{BR}(Je ne suis pas qui je fus, une grande part de nous a péri, celle qui reste n'est que ténèbres et pleurs; sec est le myrte, et dispersées sont les feuilles du laurier, espérance de mon chant juvénile?){BR} Ce sonnet, composé alors que Foscolo est en proie à un amour malheureux pour Isabella Roncioni, confronte le passé et le présent; constat terrible d'un esprit aveugle et d'un c?ur dévasté, qui ne sait qu'invoquer la mort, sans vouloir ni pouvoir se la donner?{BR} On joint une l.a.s. de Lorenzo Pignotti à Mme Anne Pellegrini; une p.a.s. de Vincenzo Monti attestant la réception du livre Les Trois Âges (Milan 20 février 1820); et le manuscrit de deux sonnets en italien de Vincenzo da Filicaja.{BR}
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