Paul CLAUDEL. 7 cartes postales autographes,... - Lot 58 - Ader

Lot 58
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Paul CLAUDEL. 7 cartes postales autographes,... - Lot 58 - Ader
Paul CLAUDEL. 7 cartes postales autographes, dont 2 signées « P.C. » et 2 « P. » ; 1915 ou 1916 à 1925, à Ève Francis ; cartes illustrées, écrites au crayon violet (3) ou à l’encre (4) (qqs légères traces d’adhésif). Ève Francis, qui créa le rôle de Sygne de Coûfontaine dans L’Otage en 1914, fut une des premières et des plus fidèles interprètes de Claudel. Elle a publié ou commenté une partie de ces cartes dans son livre Un autre Claudel (Grasset, 1973, que nous désignons par EF). 1915-1916. [Claudel faisait une tournée de conférences en Italie avec Ève Francis. « Je n’ai que quelques cartes postales, souvenirs de notre tournée dans le pays de Dante : les îles Borromées en couleur où Claudel a tracé au crayon violet ces mots »... (EF, p. 90).] — « Ce petit paysage qui n’est pas tout à fait assez bleu fut peint par un artiste excessivement habile. — Quant à moi je préfère une femme du Nord qui était faite pour être un garçon avec les yeux verts et jaunes d’un jeune crocodile ! ». — « Adieu, Eve ! Fini, notre rêve, et mille personnes ensemble qui cessent de penser autre chose que ce que vous dites ! Fin de ce visage défendu et l’amère douceur de ces choses qui sont entredites ! Halte au buffet d’Arona, le petit gant blanc qu’on agite et le commencement du silence »... — « Francis, en guise de souvenir utilisables et récapitulatifs, Rapporte tout son succès sous la forme de deux longs flacons exclamatifs ». [Tokyo, janvier 1923]. La carte représente un acteur japonais. « Chère Eve, Il y a quelque chose dans les yeux de ce bonhomme qui me rappelle les vôtres [...] le Théâtre Impérial va représenter de moi une espèce de mimodrame intitulé la Femme et son Ombre. [...] Je pense à vous d’une manière aigue en ce moment où le soleil avec le rude vent d’hiver emporte l’esprit et le roule pêle mêle avec mille souvenirs arrachés »... Ikao, 17 octobre 1924 (paysage du lac d’Haruna). « Chère Eve, Est-ce que vous pensez encore à moi quelquefois [...] Que je
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