Alfred de VIGNY 10 LA, 1861-1863, à Augusta... - Lot 367 - Ader

Lot 367
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Estimation :
7000 - 8000 EUR
Alfred de VIGNY 10 LA, 1861-1863, à Augusta... - Lot 367 - Ader
Alfred de VIGNY 10 LA, 1861-1863, à Augusta Bouvard ; 24 pages in-8 montées sur onglets sur des ff de papier vergé, le tout relié en un volume in-8 demi-maroquin vert à coins avec filet doré, dos à nerfs orné de fleurons dorés, étui (Devauchelle) Importante correspondance, témoignage pathétique des trois dernières années de la vie du poète, à Augusta Bouvard, le « dernier amour » [Augusta Froustey, dite Bouvard (1836-1882), fille naturelle du baron Poupart de Wilde, a rencontré Vigny en 1858 ; elle est alors préceptrice dans une famille russe Un an plus tard, Vigny l’installera dans un meublé, près de chez lui, rue du Colisée ; elle vivra désormais de leçons particulières Cette liaison dura jusqu’à la fin de la vie de Vigny, souffrant près de deux ans un terrible martyre de la « gastralgie » ou cancer gastrique qui devait l’emporter (« les lugubres lettres d’amour de Vigny vieillissant à une jeune institutrice », a écrit Francis Ambrière) : la dernière lettre, ici recueillie, est écrite moins d’un mois avant sa mort ; quelques jours auparavant, Vigny avait rédigé un codicille à son testament, léguant à Augusta (alors enceinte) une somme de 20000 francs, « en témoignage de l’attachement particulier que je lui ai voué et de mon estime pour son caractère courageux, pour ses talents rares et sa vie laborieuse » La plus grande partie des lettres de Vigny (38) à Augusta a été révélée par VL Saulnier en 1952, Lettres d’un dernier amour : « Ces textes sont extrêmement émouvants, bouleversants parfois ; cruels témoignages sur l’agonie d’un grand poète ; jamais nous n’avons été si près de lui, dans l’intimité la plus humaine » Une version très romancée de cette liaison a été donnée par Maurice Toesca, Un dernier amour, Alfred de Vigny et Augusta (Albin Michel, 1975), avec des fragments d’une douzaine de nouvelles lettres Cette correspondance, selon Madeleine Ambrière, « permet de suivre un itinéraire fiévreux et pathétique d’amour et de mort », « la triste histoir
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