CHOPIN Frédéric (1810-1849). L.A.S. « Ch »,... - Lot 1128 - Ader

Lot 1128
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CHOPIN Frédéric (1810-1849). L.A.S. « Ch »,... - Lot 1128 - Ader
CHOPIN Frédéric (1810-1849). L.A.S. « Ch », château de Nohant près La Châtre 13 septembre [18]46, à Auguste FRANCHOMME, « Professeur au Conservatoire de Musique à Paris » ; 4 pages in-8, enveloppe avec cachets postaux et cachet de cire rouge au verso. Belle lettre à son ami le violoncelliste Franchomme, sur sa musique et notamment la Polonaise-Fantaisie op. 61. Séjournant à Nohant près de George Sand, Chopin confie le soin à Franchomme de négocier la vente de ses musiques à Paris, notamment près de l’éditeur BRANDUS, et de veiller à l’édition de la Polonaise-Fantaisie. « Très cher ami Je suis bien faché de ce que Brandus soit absent et que Maho ne soit pas encore en mesure de recevoir les manuscrits qu’il m’a si souvent demandé cet hiver. Il faut donc attendre, – cependant je te prie d’avoir l’obligeance d’y retourner le plutôt que tu jugeras possible – car je ne voudrais pas maintenant que cette affaire traine en longueur, ayant envoyé ma copie à Londres en même temps qu’à toi. – Ne leur dis pas cela – s’ils sont marchands habiles ils peuvent me friponner en honnêtes gens. – Comme c’est toute ma fortune actuelle j’aime mieux que cela tourne autrement. Aussi aye la bonté de ne pas leur confier mes manuscrits sans toucher l’argent convenu, et envoye m’en aussitôt un billet de cinq cents fr. dans ta lettre. Tu me garderas le restant pour mon arrivée à Paris qui aura lieu probablement à la fin d’Octobre. – Mille fois merci, cher ami, pour ton bon cœur et tes offres amicales. Gardes moi tes millions pour une autre fois – n’est-ce pas déjà trop que de disposer de ton temps ? Je suis bien aise de vous savoir tous à la campagne. Madame Franchomme en avait bien besoin ainsi que vos chers enfants après leur rougeole de cet hiver. J’espère vous retrouver en bien bonne santé. – Adieu très cher, écris moi et aime moi comme je t’aime toujours. Ch. Toutes mes amitiés les plus sincères à Madame Franchomme. – J’embrasse tes enfants. Madame Sand te fa
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