Eugène LABICHE. Manuscrit autographe, et... - Lot 136 - Ader

Lot 136
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Estimation :
2500 - 3000 EUR
Eugène LABICHE. Manuscrit autographe, et... - Lot 136 - Ader
Eugène LABICHE. Manuscrit autographe, et manuscrits de travail en partie autographes, pour Le Roi dort, [1868-1876] ; 234 pages petit in-4, 194 pages en 4 cahiers in-4, et 253 pages in-4 ou petit in-4. Important et très intéressant ensemble des manuscrits de travail des deux versions de cette pièce. Cette « féerie-vaudeville » en 3 actes de Labiche et Alfred Delacour (pseudonyme d’Alfred Dartigue, 1817-1883), écrite en 1868 pour le Châtelet, fut remaniée et créée au théâtre des Variétés le 31 mars 1876 ; un des rares insuccès de Labiche, elle ne fut jouée que douze fois ; non imprimée à l’époque, elle a été publiée pour la première fois en 1966 par Gilbert Sigaux d’après une copie conservée aux Archives nationales [OC, t. VIII, p. 241]. « Nous sommes au royaume des Songes : Mlle Zilda, rêve de première classe, a eu le malheur dans un mouvement de vivacité de donner un soufflet à son roi. […] Le roi des Songes doit sévir : il sévit. Zilda partira en exil sur la terre ; là, elle devra parvenir à se faire épouser par le prince Alzéador et l’amener ensuite à lui donner à elle-même un soufflet, en manière de talion. Or, la tâche de l’impétueuse Zilda est singulièrement facilitée par le don précieux – pas toujours – que lui a fait le roi des Songes, de pouvoir, à son gré, procurer aux mortels un paisible sommeil. Alzéador, tout justement, se trouve affligé du supplice de l’insomnie : il donnerait son royaume pour un somme ; Zilda ne lui demande que sa main et lui délivre une traite payable sur Morphée, qui n’aura pas un pavot à lui refuser. Marché conclu. Reste le soufflet. Mais voilà que ces jeunes époux s’adorent et que jamais Alzéador ne donnera pour de bon un franc et vrai soufflet à sa chère Zilda, pour laquelle il n’a que des baisers. Ma foi, la gentille Zilda s’en contente, elle brûle la politesse au roi des Songes et préfère, aux rêves éternels qui l’attendent dans son royaume, les agréables réalités qu’elle trouve dans les bras d’Alzéador » (Charles d
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