CÉLINE Louis-Ferdinand (1894-1961). 38 L.A.S.... - Lot 418 - Ader

Lot 418
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Estimation :
15000 - 20000 EUR
CÉLINE Louis-Ferdinand (1894-1961). 38 L.A.S.... - Lot 418 - Ader
CÉLINE Louis-Ferdinand (1894-1961). 38 L.A.S. (« LFDestouches », « LFCeline » ou « LFC »), 1947-1951, à son beau-père Jules ALMANSOR ; environ 145 pages la plupart in-fol., 3 enveloppes (fentes et bords un peu effrangés à quelques lettres). Importante correspondance inédite à son beau-père, sur ses ennuis juridiques et financiers durant son exil. Les lettres sont écrites de Copenhague et de Korsør en 1950 et 1951, où Céline vit dans un logement rudimentaire mis à disposition par son avocat danois Thorvard MIKKELSEN, puis de Menton et Nice en 1952 après l’obtention de son amnistie. Ces échanges témoignent de la totale confiance que Céline avait en son beau-père, qui lui avait notamment fait parvenir l’argent provenant de ses éditions clandestines, et auquel il confie en toute discrétion de nombreuses transactions financières pour son compte ; Jules ALMANSOR (1882-1952) était expert-comptable ; Céline écrit « Almanzor ». La plupart des courriers sont des demandes d’aides, ou des remerciements pour le grand soutien matériel, administratif et logistique qu’il apporte à sa fille Lucette et à lui durant leurs années d’exil. On y retrouve également ses inquiétudes à l’approche de son procès, sa révolte contre l’incompréhension générale, beaucoup de méfiance et des imprécations envers les « pilleurs » de ses œuvres. 1947. Copenhague 15 mars. « Bien sincèrement et affectueusement merci pour tout ce que vous faites pour nous. C’est bien la première fois de ma vie (et je vous assure la dernière fois) que je lance un SOS. J’ai l’habitude de venir au secours des autres. Je n’aime pas ma propre détresse. […] Les conditions nouvelles qui me sont faites sont nettement meilleures, (enfin ! après 16 mois de tortures). Les autorités d’ici n’ont pu vraiment rien trouver de sérieux dans les inculpations françaises qui leur eussent permis de me livrer. Il a donc bien fallu qu’ils me gardent – Oh ce n’est pas de très bon cœur ! […] Ils n’avaient pas de motif non plus d
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