CHARLES IX (1550-1574) Roi de France. L.S.,... - Lot 537 - Ader

Lot 537
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CHARLES IX (1550-1574) Roi de France. L.S.,... - Lot 537 - Ader
CHARLES IX (1550-1574) Roi de France. L.S., Ennet (?) 3 octobre 1566, à M. de Fourquevaulx, son ambassadeur en Espagne ; contresignée par Robertet ; 2 pages in-fol., adresse avec traces de sceau cire rouge (petite déchirure par bris de cachet sans perte de texte). Belle lettre diplomatique, parlant de sa sœur Élisabeth et son mari Philippe II d’Espagne, et des Guerres de Religion dans le royaume. N’ayant pas eu de bonnes nouvelles depuis un moment, Charles craint pour les santés de la Reine et du Roi, malgré les avis divers qui se publient partout, et trouve bien séant à la bonne amitié entre eux, d’en « faire quelque honneste demonstration » : il se propose d’envoyer le sieur de Saint-Sulpice visiter le Roi de sa part et exprimer ses vœux de guérison. Il donne des instructions à ce sujet, et s’enquiert de l’éventualité que le Roi passe l’hiver en Flandres, « comme le bruyt en est », car il s’agit des affaires de la Hongrie, « daultant que se faisant fortz ceulx de Flandres, et se vantant destre secouruz des forces estrangeres, il y a apparence que il se vouldra servir de celles de l’empereur, ou se fortiffier de son secours et assistance, et que pour cest effect, sil estoit de retour de Hongrye ils se pourroient entreveoir avant que passer en Flandres. A quoy il fault que vous ayez lœil ouvert »... Lui-même est venu faire un tour jusqu’à Gaillon chez son cousin le cardinal de Bourbon, et il a passé son temps « chassant par ceste belle saison à chasser ». Il s’en va à Saint-Maur, près Paris, « pour estant la cest hyver qui est ung temps de sejour, a loisir donner ordre a mes affaires, et regarder a toutes choses qui seront pour laccommodement ». Il compte lui donner des nouvelles plus agréables de son royaume : « plus je voys en avant et plus le repoz sy establist, et mes subgectz, que les troubles de la religion avoient desvoyez, se reduisent a lobeyssance. En quoy aussi je vous diray que je les entretiens le plus que je puis, ne taschant a riens ta
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