ART DÉCO
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La vente aux enchères consacrée aux arts décoratifs et aux sculptures du XXe siècle organisée vendredi 6 décembre 2019 par la maison Ader, avec Emmanuel Eyraud, expert en arts du XXe siècle, présentera un ensemble historique de fauteuils réalisés par deux membres de Union des artistes modernes : Charlotte Alix et Louis Sognot (estimés de 150 000 à 200 000 euros), alors que les deux designers sont actuellement mis à l’honneur dans l’exposition du Musée des Arts Décoratifs consacrée à la collection du maharajah d’Indore. En écho à la rétrospective de la Fondation Louis Vuitton consacrée à Charlotte Perriand, une importante table de salle à manger en frêne de la créatrice sera mise en vente avec une estimation de 25 000 à 35 000 euros. Maîtres David Nordmann et Xavier Dominique présenteront également aux enchères une exceptionnelle statue chryséléphantine de Chiparus qui révèlera pour la toute première fois son son nom à l’occasion de cette vacation.
Des fauteuils iconiques exposés au 1er Salon de l’Union des Artistes Modernes en 1930 Alors que la récente exposition « UAM, une aventure moderne » organisée au Centre Pompidou a remis en lumière ce mouvement d’artistes décorateurs et d’architectes avant- gardistes fondé en France au début des années 1930, la maison Ader présente un ensemble historique de fauteuils réalisés par deux membres de Union des artistes modernes : Charlotte Alix et Louis Sognot. Estimés de 150 000 à 200 000 euros, ces sièges ont été exposés au 1er Salon de l’Union des Artistes Modernes qui se déroulait au musée du Louvre à Paris en 1930. C’est à l’occasion de ce salon que le mahara- jah d’Indore, grand mécène des années 1930 auquel le Musée des Arts Décoratifs consacre actuellement une exposition, découvrit et se passionna pour les créations de Charlotte Alix et Louis Sognot. Plusieurs pièces iconiques des deux designers sont actuellement présentées au MAD.
Autre grande figure du modernisme, Félix Aublet sera également mis à l’honneur par la maison Ader. Un ensemble réalisé par le designer, composé d’une table rectangulaire et d’une paire de consoles demi-lune, sera notamment mis aux enchères avec une esti- mation de 30 000 à 50 000 euros.
En écho aux grandes expositions de Charlotte Perriand et de Jean Royère
En parallèle de la grande rétrospective consacrée à Charlotte Perriand, qui se tient actuellement à la Fondation Louis Vuitton, Maîtres David Nordmann et Xavier Dominique proposeront à la vente plusieurs pièces réalisées par la créatrice, dont une importante table de salle à manger en frêne. Conçue vers 1954 et d’une édition ancienne de Steph Simon, elle est estimée de 25 000 à 35 000 euros.
La production du célèbre décorateur Jean Royère sera également mise à l’honneur avec une suite de quatre chaises en chêne (estimation 20 000 à 30 000 euros) réalisées en 1937 et présentées la même année à la retentissante Exposition Internationale des Arts et Techniques appliqués à la Vie Moderne organisée à Paris.
Quand une danseuse de Chiparus révèle enfin son nom...
Si le modèle de cette sculpture était connu des spécialistes de Chiparus, il était référencé et présenté sous le seul titre descriptif de « Danseuse aux éventails ». « La facture d’origine de cette sculpture, établie le 4 février 1931, nous révèle pour la première fois son titre d’origine, Toyama, donné par l’artiste lui-même », expliquent Maîtres David Nordmann et Xavier Dominique, avec l’expert Emmanuel Eyraud. Estimée de 60 000 à 80 000 euros, cette statuette chryséléphantine, constituée d’un mélange de bronze et d’ivoire, mesure 62 centimètres de haut. Elle a été réalisée dans les années 1925/1930. Alors établi en France, l’artiste roumain Demeter Haralamb Chiparus (1888- 1950) est connu dans le monde entier pour ses statuettes de danseuses, d’acrobates et de divinités, qui étaient vendues dans les galeries et les magasins de décoration de luxe.
Des fauteuils iconiques exposés au 1er Salon de l’Union des Artistes Modernes en 1930 Alors que la récente exposition « UAM, une aventure moderne » organisée au Centre Pompidou a remis en lumière ce mouvement d’artistes décorateurs et d’architectes avant- gardistes fondé en France au début des années 1930, la maison Ader présente un ensemble historique de fauteuils réalisés par deux membres de Union des artistes modernes : Charlotte Alix et Louis Sognot. Estimés de 150 000 à 200 000 euros, ces sièges ont été exposés au 1er Salon de l’Union des Artistes Modernes qui se déroulait au musée du Louvre à Paris en 1930. C’est à l’occasion de ce salon que le mahara- jah d’Indore, grand mécène des années 1930 auquel le Musée des Arts Décoratifs consacre actuellement une exposition, découvrit et se passionna pour les créations de Charlotte Alix et Louis Sognot. Plusieurs pièces iconiques des deux designers sont actuellement présentées au MAD.
Autre grande figure du modernisme, Félix Aublet sera également mis à l’honneur par la maison Ader. Un ensemble réalisé par le designer, composé d’une table rectangulaire et d’une paire de consoles demi-lune, sera notamment mis aux enchères avec une esti- mation de 30 000 à 50 000 euros.
En écho aux grandes expositions de Charlotte Perriand et de Jean Royère
En parallèle de la grande rétrospective consacrée à Charlotte Perriand, qui se tient actuellement à la Fondation Louis Vuitton, Maîtres David Nordmann et Xavier Dominique proposeront à la vente plusieurs pièces réalisées par la créatrice, dont une importante table de salle à manger en frêne. Conçue vers 1954 et d’une édition ancienne de Steph Simon, elle est estimée de 25 000 à 35 000 euros.
La production du célèbre décorateur Jean Royère sera également mise à l’honneur avec une suite de quatre chaises en chêne (estimation 20 000 à 30 000 euros) réalisées en 1937 et présentées la même année à la retentissante Exposition Internationale des Arts et Techniques appliqués à la Vie Moderne organisée à Paris.
Quand une danseuse de Chiparus révèle enfin son nom...
Si le modèle de cette sculpture était connu des spécialistes de Chiparus, il était référencé et présenté sous le seul titre descriptif de « Danseuse aux éventails ». « La facture d’origine de cette sculpture, établie le 4 février 1931, nous révèle pour la première fois son titre d’origine, Toyama, donné par l’artiste lui-même », expliquent Maîtres David Nordmann et Xavier Dominique, avec l’expert Emmanuel Eyraud. Estimée de 60 000 à 80 000 euros, cette statuette chryséléphantine, constituée d’un mélange de bronze et d’ivoire, mesure 62 centimètres de haut. Elle a été réalisée dans les années 1925/1930. Alors établi en France, l’artiste roumain Demeter Haralamb Chiparus (1888- 1950) est connu dans le monde entier pour ses statuettes de danseuses, d’acrobates et de divinités, qui étaient vendues dans les galeries et les magasins de décoration de luxe.
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