[Guy de MAUPASSANT (1850-1893)]. Léon FONTAINE... - Lot 196 - Ader

Lot 196
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Estimation :
500 - 700 EUR
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[Guy de MAUPASSANT (1850-1893)]. Léon FONTAINE... - Lot 196 - Ader
[Guy de MAUPASSANT (1850-1893)]. Léon FONTAINE (1816-1892) dit « Petit Bleu ». 2 manuscrits autographes (le 1er signé « Petit Bleu »), sur Guy de Maupassant ; 38 pages in-4 et 22 pages petit in-4. Très intéressants témoignages sur Maupassant, rédigés par son ami intime Léon Fontaine, dit « Petit Bleu » ; précieux témoignage sur leur jeunesse, sur la vie de « Joseph Prunier » (surnom de Maupassant), puis sur son déclin et sa fin tragique, mais aussi sur ses œuvres. Le premier manuscrit (38 pages, incomplet du début, paginé 5-39), signé en fin « Petit Bleu », probablement rédigé en vue d’une causerie avec Pierre Borel, a dû servir à la rédaction du livre Le Destin tragique de Guy de Maupassant, publié sous les noms de Pierre Borel et « Petit Bleu » (Les Éditions de France, 1927). Il présente des ratures et corrections, des annotations marginales, et des variantes avec le texte publié. Le manuscrit commence lors de l’évocation du Casino d’Étretat : « Prunier et ses camarades y avaient leur “ardoise” et Joseph n’était pas exigeant pour le règlement des parties de billard et des bols de punch »... Fontaine raconte ensuite les excursions que le chef de la bande, Prunier (Maupassant), qui connaissait « dans les moindres replis la Côte où il avait été élevé », leur faisait faire dans tout le pays, les falaises, les grottes, etc. : ils partaient à pied, marchaient grand train jusqu’à Saint-Jouin « où l’on festoyait et s’attardait à l’auberge de “La Belle Ernestine”, une bonne et saine Normande ». Il rappelle que Maupassant avait connu le poète anglais Swinburne à Étretat en 1868, et que ce dernier lui avait donné « une affreuse main d’écorché » dont il s’inspira pour écrire sa première nouvelle publiée sous le pseudonyme de Joseph Prunier (La Main d’écorché, Almanach Lorrain 1875). Puis c’est la vie à Paris : « Donc Joseph Prunier et Petit Bleu, vers leur vingtième année, étaient si bons camarades qu’ils passaient presque toutes leurs soirée ensemble à Pari
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