Alfred CORTOT (1877-1962) - Lot 244

Lot 244
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Alfred CORTOT (1877-1962) - Lot 244
Alfred CORTOT (1877-1962) Belle correspondance du pianiste au compositeur. [21 janvier 1898], priant de lui prêter la partition d?orchestre du Rheingold pour une audition intégrale chez Pleyel (avec 4 mesures de musique)... 7 juin: «Vous me faites le plus grand des plaisirs en me consacrant un peu de votre pensée et je suis impatient de connaître bientôt ce Nocturne qu?en fa vous fîtes !»... [8 juillet]: «Je crois bien que je vais me décider pour un arrangement à 2 pianos de votre Symphonie [...] cela est moins courant que les 4 mains, mais on peut faire quelque chose de vraiment artistique. Je vais me mettre au travail immédiatement»... [16 juillet], il lui enverra son travail au fur et à mesure: «Il y a des détails d?orchestration et d?arrangement de timbres qui sont d?une ingéniosité extraordinaire dans votre oeuvre et vous ne pouvez savoir le plaisir que j?éprouve à les réaliser de mon mieux pour l?infâme mécanique, selon Reyer !»... Le Villars par Tournus 26 août, renvoyant la Symphonie dont il n?a fait qu?«une pauvre petite transcription alla Liszt, du Scherzo»; il a énormément de travail sur la planche avant son arrêt d?un an, et veut mettre «debout quelques Sonates»... 6 septembre, il s?enquiert d?Enesco, s?étant abstenu de lui écrire après «la malheureuse issue du concours de violon»... Paris 10 octobre, lettre affectueuse marquant l?hésitation entre le vous et le tu. «Je vous redirai bien la dédicace de Judith Gautier: à l?ami nouveau et cher déjà comme un frère retrouvé»... 24 octobre: Enoch ne prend pas le Scherzo, mais cela ne les empêche pas de le jouer: «j?ai eu tellement de plaisir à le transcrire que je peux bien me passer de l?amabilité d?un éditeur»; il a fait un arrangement à 4 mains de deux valses de Chabrier... 26 octobre, pastiche de lettre d?affaires pour proposer comme dernier prix de son travail 55 000 francs 95 centimes: «Ah ! Çà, as-tu fini, et crois-tu que si je reconnais ta délicatesse, j?entends être rétribué par toi, comme le premier Renaud de Vilbac venu ?»;
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