Laure Permon, duchesse d'ABRANTÈS (1784-1838)... - Lot 423 - Ader

Lot 423
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Estimation :
1500 - 2000 EUR
Laure Permon, duchesse d'ABRANTÈS (1784-1838)... - Lot 423 - Ader
Laure Permon, duchesse d'ABRANTÈS (1784-1838) mémorialiste; veuve du général Junot duc d'Abrantès (1771-1813), elle fut la maîtresse de plusieurs écrivains romantiques.Lettre autographe signée «L. De P. Duchesse d'Abrantès», Versailles 29 mars 1823, [au général Henry-Gatien Bertrand]; 5 pages in-4.Vive réaction aux calomnies sur son mari le général Junot dans le Mémorial de Sainte-Hélène de Las Cases. Elle ignore comment le général et ses collaborateurs se sont partagé le travail des Mémoires de Sainte-Hélène: «Mais je crois avoir assez connu Napoléon pour pouvoir affirmer que dans aucun temps il n'a donné l'ordre de traiter avec une aussi grande indignité la mémoire de son plus ancien serviteur, de celui qui fut conduit au tombeau à la fleur de son age par les chagrins et les injustices dont il fut l'objet, qui mourut couvert de 27 honorables blessures, et qui sur son lit de mort au milieu de cette abherration d'esprit attribuée aux causes les plus honteuses, n'eut, malgré le mal qu'on lui avait fait d'autre nom plus cher à prononcer que celui de l'homme qu'on calomnie»... Elle ne s'étonne pas que des hommes étrangers aux belles actions militaires se plaisent à insulter ceux qui en ont été les auteurs, et si M. de Las Cases avait écrit seul, elle aurait gardé le silence: «Mr de Las Cazes n'était pas de cette grande légion sacrée, de cette phalange où chaque frère d'armes doit protéger son frère [...] et j'aurais peut-être méprisé des rapports qu'une forte haine particulière semble l'avoir porté à faire; mais ils se trouvent dans un volume faisant partie d'un ouvrage qui doit être regardé comme les Commentaires de Napoléon. Cet ouvrage est dit-on rédigé par plusieurs personnes et dans le nombre je distingue avec un douloureux étonnement des noms de notre ancienne armée. Sans nul doute Général vous vous communiquez vos différents travaux, vous et le général Gourgaud car voilà les deux seuls noms qui me frappent [...]. Comment avez-vous pu laisser dans l'intérêt même
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