Bertrand BARèRE DE VIEUZAC (1755-1841) conventionnel... - Lot 363 - Ader

Lot 363
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Estimation :
1500 - 2000 EUR
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Bertrand BARèRE DE VIEUZAC (1755-1841) conventionnel... - Lot 363 - Ader
Bertrand BARèRE DE VIEUZAC (1755-1841) conventionnel (Hautes-Pyrénées). 110 L.A. et 2 L.A.S., île d’Oléron et [Bordeaux] 1795-1799, au citoyen Dominique Demerville ; 282 pages formats divers, nombreuses adresses (quelques petits défauts) Importante correspondance à son ami « Méniquette », son compatriote et ancien secrétaire, écrite pendant les années de clandestinité et de retraite, entre son évasion de la prison de Saintes, où il attendait la déportation, et l’amnistie du 18-Brumaire. Barère a parfois déguisé son écriture et envoyé certaines lettres par un intermédiaire sûr à Paris : Jean-Pierre Marmouget, officier de santé, le citoyen Poujade, marchand fourreur, la citoyenne Fumey. Demerville a été directeur de l’hospice militaire au Gros Caillou, à Paris, puis attaché au service du payeur général de l’armée française en Suisse, à Berne. Nous ne pouvons donner qu’un rapide aperçu de cette riche correspondance. Barère parle de sa maîtresse, Sophie Demailly (« elle est tout pour moi »), de commissions, de sa famille qui le déçoit, et de la grande fidélité qui l’attache à Méniquette, son « frère d’adoption ». Il rumine ses propres malheurs : « jamais je ne survivrai à quitter un pays que j’aime, que j’ai servi de bonne foi et de touttes mes forces. Qu’on me fasse mourir plutôt que de m’expatrier. […] J’ai bien souffert pour ma patrie et pour la Convention. Enfin elle triomphe de tous ses ennemis et nous aurons bientôt la paix générale » (31 mai 1795)… Il envoie sous couvert de son collègue Jean-Pierre Picqué des pièces à remettre à son avoué, espère que les avocats concilieront tout, écrit à Barras (« quoi ? moi qui verserais tout mon sang pour la défense de la Constitution actuelle voulue par le peuple, moi qui ne cesse de célébrer le courage et les actes sages du Directoire Exécutif qui arme si efficacement la patrie, je n’y trouverai point d’apuy, quand je ne demande que le triste bienfait de la loi du 4 brumaire », 5 février 1796)… Il craint que son ami ne
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