Épée d’académicien de Jean Tharaud (1877-1952) Monture... - Lot 61 - Ader

Lot 61
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Estimation :
5000 - 6000 EUR
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Result : 6 400EUR
Épée d’académicien de Jean Tharaud (1877-1952) Monture... - Lot 61 - Ader
Épée d’académicien de Jean Tharaud (1877-1952) Monture en vermeil. Fusée en pâte de verre sablée, rehaussée d’un motif en forme d’arbre. Pommeau représentant un globe terrestre enrichis de deux volatiles survolant l’Afrique. Branche de garde formée de deux plumes d’oies réunies, en vermeil ciselé dont les quillons sont en pointes, poinçonnées sur le dessous d’une tête de sanglier et poinçon d’orfèvre RP au caducée. Lame de Coulaux, droite, à arête médiane. Fourreau en bois recouvert de basane noire à trois garnitures en vermeil gravées. Bracelet avec boutons de chape ovale, ciselée d’une rose des vents. Longueur : 91,5 cm Présentée dans un coffret en bois recouvert de toile noircie, gainé à l’intérieur de velours noir, signé en bordure « Robert Pouget, joaillier, 12 rue Vignon à Paris », fermant par deux fermetures à poussoir. Petit manque sur la garde. Né à Saint-Junien (Haute-Vienne), le 9 mai 1877. Jean Tharaud grandit avec son frère aîné en Charente. Après ses études secondaires au lycée d’Angoulême, il échoua au concours de Saint-Cyr et s’installa à Paris pour préparer le concours de l’Inspection des finances. Après un nouvel échec, il modifia sa trajectoire et se lança dans les lettres, commençant avec son frère, Jérôme Tharaud, une carrière d’écrivains inséparables. Dans le sillage de son aîné, il rencontra Barrès dont il fut le secrétaire lors des absences de Jérôme. Il partit également avec ce dernier suivre l’expédition Lyautey au Maroc. La carrière de ce chroniqueur, romancier et mémorialiste est inséparable de celle de son frère avec lequel il cosigna tous ses ouvrages. Jean Tharaud fut élu à l’Académie française le 14 février 1946 par 13 voix contre 7 à Maurice Bedel au fauteuil de Louis Bertrand. Il fut reçu le 12 décembre 1946 par Louis Madelin. « Pour la deuxième fois en deux ans, on voyait un frère rejoindre son aîné », écrivit, à propos de cette élection, le duc de Castries, dans La Vieille Dame du quai de
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