Arts décoratifs, sculptures, bronzes

À défaut d'être assorti de la plus haute estimation, il ne devrait pas manquer de créer l'événement tant ses meubles sont rares sous le marteau… Comptez 80 000/120 000 € pour espérer repartir avec un meuble en bois noirci réalisé en 1911-1912 par le Viennois Josef Hoffmann (voir Gazette n° 3, page 6). Une même estimation est annoncée pour un lot connu des amateurs, une suite de quatre fauteuils modernistes de Louis Sognot et Charlotte Alix, présentés au premier salon de l'Union des artistes modernes en 1930 à Paris, mais aussi pour une tapisserie de Fernand Léger, tissée à quatre exemplaires chez Tabard à Aubusson. L'enchère espérée pourrait être aussi appuyée que la pièce est légère… Comptez 100 000/150 000 € pour un Grand nu de Jan et Joël Martel en lakarmé, sorte de plâtre laqué or. L'œuvre, conservée dans l'atelier juqu'à la disparition des deux artistes en 1966, et depuis 1969 dans une collection suisse, est annoncée à 100 000/150 000 €. Cette vacation, décidément très variée, comprend aussi un curieux coffre à jeux de cartes en forme de château, daté 1907, en bois recouvert de cuir de Nathalie Martin-Sabon (8 000/12 000 €), du mobilier 1900 (mouvement Dragestil) norvégien, en bois sculpté et peint d'après Gerhard Munthe (2 000/3 000 €), une boîte en ivoire sculpté d'une pieuvre d'Eugénie O'Kin (15 000/20 000 €). Sans oublier une Maternité en marbre blanc de Joseph Csaky (réduction du modèle créé en 1931) ayant appartenu à Pierre Vago (1910-2002), architecte, rédacteur en chef de L'Architecture d'aujourd'hui et membre de l'UAM (50 000/80 000 €).