[VIDÉO] DÉCORÉ PAR LE CRÉATEUR JEAN-RENÉ PROU, UN APPARTEMENT RESTÉ INTACT DEPUIS LES 1950’S
Mise à jour du vendredi 18 juin 2021
L'ensemble de mobiliers provenant d’un appartement de Neuilly-surSeine entièrement décoré par le créateur Jean-René Prou (1889-1947), resté totalement intact depuis la fin des années 1950’s, a totalisé 274.560 euros frais compris à l'occasion d'une vente aux enchères dédiée aux arts décoratifs du XXe siècle.
Cet appartement de Neuilly-sur-Seine, situé près du bois de Boulogne, entièrement décoré par le créateur Jean-René Prou (1889-1947) est resté intact depuis la fin des années 1950’s. Les meubles de cet intérieur, réalisés par Gilbert Poillerat, Gino Sarfatti, Colette Guéden et les plus grands créateurs de l’après-guerre étaient mis aux enchères à l’occasion d’une vente dédiée aux arts décoratifs et sculptures du XXe siècle organisée par la maison Ader vendredi 18 juin 2021 à Paris, Drouot. Visite guidée en vidéo avec Xavier Dominique, commissaire-priseur.
« Il est formidable pour un commissaire-priseur et pour un amateur de décoration des années 1950 de rentrer dans un intérieur aussi préservé », raconte Maître Xavier Dominique, commissaire-priseur de la maison Ader, à propos d’un appartement de Neuilly-sur-Seine entièrement décoré par le créateur Jean-René Prou (1889-1947). « Fils du célèbre décorateur René Prou, Jean-René Prou était un ami des commanditaires. Les propriétaires ont veillé à préserver chacun des éléments d’origine, des meubles aux objets de décoration jusqu’aux rideaux et aux sols qui ont été refaits à l’identique », poursuit Xavier Dominique.
Prou, décorateur et prescripteur
Entre 1957 et 1961, Jean-René Prou s’occupera de la décoration de cet intérieur en dessinant certains des meubles, comme un grand bureau en bois laqué noir, une pièce unique adjugée 69.120 euros frais compris. En tant que prescripteur, Prou choisira également des objets de grands créateurs qu’il ira chercher dans les galeries influentes : des luminaires de Gino Sarfatti à la galerie Arteluce, des chaises de Colette Guéden à la galerie Primavera, l’Atelier d’art du Printemps…
Capsule temporelle
En plus de maintenir intacte cette véritable capsule temporelle, les propriétaires ont conservé toute la documentation autour de leur appartement, à l’image d’un numéro spécial du magazine « Mobilier et Décoration » de 1958 entièrement dédié à la décoration de cet intérieur. « Ils ont également conservé l'ensemble de la documentation et des factures d'origine, ce qui nous a permis notamment d'identifier certains créateurs. Sans ces documents, l’attribution d’un important canapé́ d’angle entièrement tapissé de son tissu bleu d’origine de Gilbert Poillerat (adjugé 25.600 euros) n’aurait pas été possible », rapporte le commissaire-priseur.
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