Philippe SOUPAULT (1897-1990). Manuscrit... - Lot 115 - Ader

Lot 115
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Philippe SOUPAULT (1897-1990). Manuscrit... - Lot 115 - Ader
Philippe SOUPAULT (1897-1990). Manuscrit autographe, Henri Rousseau, le douanier ; 7 pages et demie in?4 (quelques ratures et corrections). Beau texte sur le Douanier Rousseau, publié dans La Revue du XXe siècle en 1962, et recueilli dans Profils perdus (1963) puis dans les Écrits sur la peinture (1980). « Je ne l’ai malheureusement pas connu. C’est un de mes grands regrets. Mais je l’ai toujours considéré comme un de mes amis, dès que j’ai vu l’un de ses tableaux, en 1916 »... Soupault eut l’idée de recueillir le témoignage de certaines personnalités qui l’avaient connu, pour réussir à se faire lui-même un portrait du peintre... Il a suivi depuis avec une grande joie son « ascension prodigieuse », triomphe qui n’a pourtant pas dissipé « le malentendu créé autour d’Henri Rousseau : les mieux intentionnés des critiques d’art ont traité ce grand peintre, ou ce pionnier de la peinture », de primitif (dans le sens primaire), de naïf, et même de « Peintre du dimanche ». Grave erreur et grande injustice, auxquelles Soupault cherche à remédier, en décryptant la véritable personnalité du Douanier. Il dresse le portrait d’un homme bon et gentil, très pauvre, mais orgueilleux et ambitieux quant à son art et tout à fait conscient de son génie, passant outre les moqueries et les critiques : un artiste pleinement averti de la valeur de son œuvre. Il illustre son propos d’anecdotes, des témoignages d’Apollinaire, de Jérôme Tharaud, de Maurice Raynal, de Robert Delaunay, et montre toute la modernité de ce grand peintre qui révolutionna la peinture : « Et la légende qui le fait traiter d’aliéné, de naïf, de farceur et de primaire n’est pas encore détruite »...
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