François PONSARD (1814-1867). 10 L.A.S.,... - Lot 212 - Ader

Lot 212
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François PONSARD (1814-1867). 10 L.A.S.,... - Lot 212 - Ader
François PONSARD (1814-1867). 10 L.A.S., [vers 1850-1856], à son ami l’éditeur musical Étienne Masset ; 36 pages in-8, une adresse. Intéressante correspondance sur ses rapports avec Marie de Solms et Eugène Sue, sur ses finances et son théâtre. La première lettre doit dater du début des années 1850 : Ponsard parle de sa rencontre avec Eugène Sue : « j’aimais déjà beaucoup l’écrivain, et j’aime maintenant l’homme bon, simple, affable et cordial » (Vienne 16 septembre)… Peu après, il déborde de reconnaissance pour un arrangement financier avec Masset qui lui évitera de confesser à son oncle sa pratique du jeu. « Je n’ai qu’à montrer trois actes au Théâtre Français, pour recevoir une prime de cinq mille francs au moins. Sur la présentation du manuscrit, je toucherai trois mille francs chez Michel Lévy »… Il est « rudement puni, et la leçon comptera » : il ne se rendra auprès de Mme de Solms qu’après la fermeture des jeux (Mont-Salomon 17 septembre [1855])… Il rappelle ses consignes de discrétion : si on parle devant Masset de Mme de S., il faut « dire que vous savez qu’il n’y a entre nous que des rapports de bonne amitié » ; des échos d’une soirée privée à Chambéry où il a joué Horace et Lydie avec Mme de S. ont blessé Sue (Paris 12 novembre [1855])… Au cours de l’hiver 1856, il annonce triomphalement l’achèvement d’une comédie en 5 actes et en vers, La Bourse, écrite avec une « ardeur furieuse » en s’enfermant à la campagne. Le directeur de l’Odéon est venu lui proposer un traité, les acteurs qu’il souhaite et une première représentation du 10 au 15 mars (Vienne samedi)… Tout compte fait, il profite de la situation : « Je suis peut-être insensé ; mais au fait je ne risque pas grand’chose. L’Odéon me vaudra bien au moins 25 mille fr. Je demande au ministre non pas 25 mille francs, mais 40 mille francs de prime, et 20 mille francs à la 40me représentation – sinon, je vais à l’Odéon » (mercredi)… Les deux dernières lettres racontent fébrilement ses amours refroidie
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