Marie Besnard (1896-1980) surnommée « l’empoisonneuse... - Lot 265 - Ader

Lot 265
Aller au lot
Estimation :
1000 - 1200 EUR
Marie Besnard (1896-1980) surnommée « l’empoisonneuse... - Lot 265 - Ader
Marie Besnard (1896-1980) surnommée « l’empoisonneuse de Loudun », accusée d’avoir tué treize personnes, dont ses parents et son mari ; acquittée au terme de trois procès, elle écrivit des mémoires. 106 L.A.S., Loudun, Saint-Jean de Monts, Châtellerault et Poitiers 1959-1970, à Jean Motch, professeur de philosophie, et son ami Roger Lochet ; 199 pages formats divers, la plupart in-4, enveloppes et adresses. Importante correspondance, commencée alors que, libérée sous caution, elle attend son troisième procès. Elle reçoit les lettres de Motch avec gratitude, voyant en elle « une innocente et une malheureuse victime » : « c’est un grand réconfort moral d’apprendre que nombre de braves gens comme vous se sont rendus compte de l’erreur judiciaire commise à mon égard et qui dure hélas depuis 11 ans » (28 juin 1960)… Elle se plaint de la conduite ignoble des journalistes, et annonce qu’elle gardera le silence… Après son acquittement (12 décembre 1961), il lui faut du temps pour que le souvenir des audiences cesse de perturber son sommeil. Elle reçoit des lettres de menaces et des lettres anonymes vicieuses, mais organise « une petite réunion de famille et d’amis où se joindront mes avocats et experts », et à laquelle elle convie son nouvel ami (20 février 1962)… Elle est très touchée par le beau discours de Motch (31 mai 1962)… Elle parle de son compagnon, M. Bonhoure, un grand mutilé de 14-18 qui souffre des séquelles des trépanations ; elle multiplie les invitations, et consulte Motch au sujet d’un projet de film basé sur ses mémoires, qui serait réalisé par François Chalais ; il faudrait consulter Maurice Garçon… Le projet se perd dans les sables : « Je n’ai jamais rien entendu parler je préfère car l’impretion qu’ils nous ont fait à tous parraissait douteuse. Ils ont compris qu’ils ne pourraient pas plumé leur pigeons comme ils le pensais et c’est pourquoi ils ne m’ont pas donner d’autres nouvelles » (22 janvier 1963)… Anecdotes sur des médisances à Loudun… Anno
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue