Raymond de LA TAILHÈDE (1867-1938). 5 L.A.S.,... - Lot 117 - Ader

Lot 117
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Estimation :
200 - 300 EUR
Raymond de LA TAILHÈDE (1867-1938). 5 L.A.S.,... - Lot 117 - Ader
Raymond de LA TAILHÈDE (1867-1938). 5 L.A.S., Moissac [1886], au romancier André de Bréville (frère de l’illustrateur Job) ; 12 pages in-8 à en-tête de L’Apéritif, Journal Humoristique et Littéraire (une à l’encre rouge). Sur son journal L’Apéritif. Il se plaint d’être dans sans nouvelles : « Es-tu fâché que je t’aie dit de remanier ta gentille poésie, ou en prépares-tu une autre ? […] j’attends de toi une gracieuse idylle pleine de parfums et d’amour. […] Si tu peux me procurer quelques abonnés ou collaborateurs nouveaux, mille fois merci »… – « Voilà deux mois que tu ne m’as pas écrit – ton bac t’absorbe sans doute horriblement, mais j’espère que ces vacances tu ne seras pas aussi muet. Tu m’as envoyé un collaborateur : François Carny »… – « tu es veinard toi, d’être à Paris où tu peux rigoler à l’aise – tandis que moi ! las ! hélas ! je peux à peine m’esbaudir joyeusement selon l’expression de notre Maître Rabelais »... – « tu as accueilli un des premiers L’Apéritif avec plaisir et tu as collaboré à sa rédaction d’une façon très aimable. […] Les concours de poésie que j’ai organisés réussissent bien. J’en ai reçu déjà une cinquantaine pour ce mois-ci »… – « Merci de tous les jolis vers. Toutes les fois que tu en feras ne m’oublie pas. Seulement envoie-nous surtout des choses courtes, ne dépassant pas une cinquantaine de vers, puis des sonnets qui n’en ont guère qu’une quinzaine. Comme il faut satisfaire tous ceux qui nous en envoient nous devons en mettre plusieurs sur le même numéro et puis il y a plus de variété. […] Si ton frère Job pouvait nous envoyer quelques dessins je serais tout heureux de les insérer dans l’Apéritif »….
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