GUERRE DE 1939-1945. 70 L.A.S. (dont 13 cartes... - Lot 216 - Ader

Lot 216
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GUERRE DE 1939-1945. 70 L.A.S. (dont 13 cartes... - Lot 216 - Ader
GUERRE DE 1939-1945. 70 L.A.S. (dont 13 cartes postales) du cavalier André Fiévet à ses parents (une à sa tante), à Ronchin (Nord) ; et environ 80 L.A.S. (dont 17 cartes postales) à lui adressées par son père, Eugène Fiévet, ou sa famille, 1939-1941 ; 158 pages formats divers, nombreux en-têtes A. & R. Fiévet Cycles, quelques adresses et enveloppes. On joint la plaque métallique d’identité d’André Fiévet. Correspondance pendant la « drôle de guerre », brièvement « aux armées », puis à Vienne (Isère) et enfin au centre de démobilisation du Rhône. Incorporé à Évreux dans le dépôt de cavalerie n° 3, 4e escadron, 1er peloton, quartier Tilly, André « commence à être habillé », le 29 novembre 1939, ayant reçu veste et capot ; il espère que sa situation lui permettra d’être versé dans l’auxiliaire… Découverte de la vie militaire : la visite médicale, la nourriture, l’exercice, le maniement des armes, les divertissements au foyer du soldat ; « avec de la patience et de la persévérance je compte devenir un bon soldat » (13 décembre 1939)… Masques à gaz, conduite de side-car… Transféré à Fontevrault pour le cours de chars d’assaut au centre d’organisation mécanique de la cavalerie, il découvre les engins qu’ils auront à entretenir, « et peut-être malheureusement aussi conduire » (19 janvier 1940) ; de retour à Évreux, il apprend à tirer au fusil mitrailleur… Le 10 mai, alors que l’Allemagne lance son offensive sur le front ouest, André raconte un film de guerre vu au cinéma du foyer du soldat à Angers ; à Beaufort le 17, dans le Régiment de dragons portés, « nous ne faisons rien et ne savons ce que nous allons faire » ; le 3 juin, il se trouve « sur le front depuis quelques jours », puis le 30, après un silence de plusieurs semaines, il croit à son « prochain retour » : « Nous […] avons pris part à des combats dans la Somme, la Seine et la Loire »… Mais jusqu’en septembre 1941, il fera du cheval à Vienne, s’ennuiera, et démobilisé, travaillera à la vitriolerie à Lyon, en attendant un convoi de retour… La correspondance familiale témoigne d’alertes, de manques de charbon, de l’exode de civils ; le commerce familial de bicyclettes marche bien, mais « les mauvaises nouvelles, colportées sans doute par des gens intéressés, ont produit leur effet désastreux en démoralisant un grand nombre d’habitants » (22 mai 1940)… Évocation des suites des progrès de l’ennemi dans le Nord : cantonnement de chevaux dans ses garages, bombardement à proximité de la maison, difficultés de ravitaillement, un autre fils prisonnier en Allemagne, interruption des services postaux pour la France libre…
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