François-Aymar, chevalier de MONTEIL (1725-1787)... - Lot 263 - Ader

Lot 263
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François-Aymar, chevalier de MONTEIL (1725-1787)... - Lot 263 - Ader
François-Aymar, chevalier de MONTEIL (1725-1787) marin, il se distingua dans la guerre d’indépendance des États-Unis. 4 L.A., Brest, puis à bord du Conquérant mai-juin [1779], à son frère [François Louis, vicomte de Monteil] ; 17 pages in-4. On joint : une réponse du vicomte (Marly 5 mai 1779) ; une P.S. du chevalier sur sa réception dans l’Ordre de Saint-Lazare, 12 mai 1779. – 3 minutes de lettres de Monteil à Sartine, Brest, à bord du Conquérant, avril-mai 1779, demandant sa promotion au grade de chef d’escadre (qu’il obtiendra en mai 1779). – 7 lettres Les préparatifs de la campagne de la Manche. [Depuis 1778, le chevalier de Monteil commandait le vaisseau le Conquérant dans l’escadre du comte d’Orvilliers. La même année, il participa à la bataille d’Ouessant au cours de laquelle il fut blessé. En mai 1779, l’escadre reprit la mer pour, de conserve avec la flotte espagnole, protéger un débarquement en Angleterre. Après avoir rencontré une escadre anglaise qui esquiva le combat, et éprouvé par une épidémie qui décimait les équipages, d’Orvilliers dut annuler le projet et rentra à Brest en septembre. La présente correspondance, écrite entre le 28 avril et le 3 juin 1779, évoque le prochain départ de l’escadre d’Orvilliers et le début de sa mission.] Brest 28 [avril]. « Je m’occupe fort de mon vaisseau, il fait des temps affreux ; La Motte Picquet continue à ne trouver pas un seul petit moment, voilà ce qui arrive et ce qui fait souvent regretter l’indécision dans les partis. Sur une idée insuffisamment expliquée pour que l’escadre et le convoy allât à Rochefort incorporer celuy qui est à l’isle d’Aix, MM. de Guichen et La Motte Picquet ont envoyé un courrier pour scavoir si on persiste dans cette idée, ou on croit d’une autre part qu’il paroit venir à la tête du ministre, d’appuyer le tout par les 25 vaisseaux qu’on espère avoir prêts le 15 may, par la jonction des 4 relâchés à Lorient [...] On attend de sçavoir le sort de l’Engageante et du reste du convoy. Tout cela achalande fort les corsaires »... Brest 12 mai. « Il faudra, au moins quelques jours avant la levée des ancres, prescrire les guidons pour suppléer les pavillons des chefs, or sur cela je suis bien décidé à me refuser d’arborer rien que ma simple flamme, à laquelle je me suis réduit et où j’ai été imité, par MM. Hector et Beausset. Il faut que M. de S[artine] soit un homme bien étrange, de nous faire dire par sa lettre du 12 mars, qu’il a suffisamment de généraux [...] et à présent qu’il paroit convenir qu’il na à peu près rien du tout pour suppléer les généraux que sa liste luy a pu fournir, nous bercer et nous faire attendre à la dernière de toutes les extrémités [...] la forme qu’on a laissé prendre à cette guerre est des plus affligeantes pour ceux qui s’y livraient avec ardeur. L’inaction des forces de Ponant, le séjour ridicule de nos frégates dans les rades ou ports, celuy aussi des vaisseaux susceptibles comme le mien de marche avantageuse, le désordre de l’arsenal, le manque de chefs à son détail ; le défaut d’autres chefs pour les hôpitaux, les revues, les classes, les envoys à tirer des ports intermédiaires : en général, toute l’organisation d’une marine en mouvement, a rendu son mouvement tardif et bien infructueux »... Brest 19 mai. « La jonction des 3 vaisseaux de Rochefort, des deux de Toulon, surtout l’extrême difficulté de compléter l’armée, sont des obstacles qu’il sera peutetre [?] de vaincre avant la fin du mois. […] je regrette les brèches affreuses que les maladies ont fait à mon équipage ainsi qu’aux autres. On doit à jamais sentir que ceux qui depuis 2 ans crioient pour des casernes et des hôpitaux voyoient bien, on y supplée du mieux possible en élevant des baraques »… à bord du Conquérant 3 juin. « l’exemple de tant de marins victimes ici de nos déficits en casernes, hôpitaux, &c., doivent exciter dès notre départ à travailler bien assidûment. M. de Sartine scait tout ce que je luy ai écrit pour qu’on délogeât les capucins sans se contenter du vain secours de leur cloître pour nos convalescents. Il faut tout prendre, il y a deux ans que cela devroit être fait, on y logera 800 à 1000 convalescents »…On joint : une réponse du vicomte (Marly 5 mai 1779) ; une P.S. du chevalier sur sa réception dans l’Ordre de Saint-Lazare, 12 mai 1779. – 3 minutes de lettres de Monteil à Sartine, Brest, à bord du Conquérant, avril-mai 1779, demandant sa promotion au grade de chef d’escadre (qu’il obtiendra en mai 1779). – 7 lettres (la plupart l.a.s.) à lui adressées, 1779, concernant sa réception dans l’Ordre de Saint-Lazare, une affaire concernant la marquis de Mirepoix, un sous-commissaire de la marine ayant servi en Inde, le départ de la flotte espagnole de Cadix, sa nomination au grade de chef d’escadre, une livraison de farine à bord du Conquérant, etc. – 5 pièces (dont 4 autographes), [1779] : copie d’un ordre à Du Couédic ; sur son intention de ne « tenir la mer » que jusqu’au 8 septembre tout au plus compte
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