Maurice de SAXE (1696-1750) maréchal. 2 L.A.S.,... - Lot 285 - Ader

Lot 285
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Maurice de SAXE (1696-1750) maréchal. 2 L.A.S.,... - Lot 285 - Ader
Maurice de SAXE (1696-1750) maréchal. 2 L.A.S., Spire et Dresde 1734-1736, à Jean-Baptiste-François-Joseph, comte de Sade, suivies de minutes de réponse du comte de Sade ; 2 pages et demie et 3 pages in-4, une adresse avec fragment de cachet de cire rouge (fentes et petites déchirures). Amusantes lettres à son frère d’armes le comte de Sade, pendant la guerre de Succession de Pologne. Spire 3 août 1734. Il lui réexpédie à la « grande armée » une lettre qui lui fut remise par erreur : « je dis grande parsse que nous autres abitans de Spir et des anvirons qui ne pourons pas apres la gloire ne devons aitre regardes que comme des eclopes, que l’on lesse deriere pandant que vous autres heraux alles faire des explois memorables »... Ils s’en consolent par des repas et pourraient connaître d’autres plaisirs. Il n’y a rien de nouveau d’Italie : « l’on ma ecrit de Paris que les einperiaux setet retranches aiant le pais derière eux que nous avons des malades et que les vivres nous mánquet, la raine a fait une pisseuse, l’on ne sait ou ait le roy Stanislas on soupsone les Moscovite davoir tenus la foy greque a nos batalions sait a dire selle de leur peis car il ne sont point arives a Copenhagen. Le preince Ugene vous cotoie il passe aujour duis le Nécker Dieu le conduisse et nous tiene au pay »… Sade a noté à la suite une anecdote sur l’esprit héroïque qui règne chez des officiers. Dresde 16 décembre 1736. « Je ne sais se qui peut avoir donnes lieu au bruit qui sait repandu que je ne revienderes pas en France, j’amme et j’onhorr trop saite nátion charmante, qui ma marques de laindulgance et de la bontes, pour me déspartir de lesperance flateusse dÿ retourner. Jaÿ passes parmi yeux les plus belles années de ma j’eunesse avec délisse, et il ne me reste que le regret de n’avoir pas peu asses mériter lestime des fransais, mais une trop long paÿ et une trop courte gaire m’an a prives »… Il esquisse un tableau idyllique de la vie dans ce pays, faite de chasse, de mécanique, de temps passé près du roi, « qui monhor de plus de bontes que je ne mérite », et d’amis, dont des Français. Bacqueville part « rejoindre madame la duchesse de Bouillon a 300 lieu disi, se la luÿ deplait asse et je trouve qu’il na point tort »… Au dos, brouillon de réponse : « vous aves acquis des talens qui doivent vous rendre le premier general de l’Europe, vous devés nous en faire joüire » ; du reste, « on mange on chasse on joüe on couche partout mais ce n’est qu’en France qu’on jouit de tous les delices de l’amour, meme sans en prendre infiniement »…
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