Pierre-François-Léonard FONTAINE (Pontoise... - Lot 50 - Ader

Lot 50
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Pierre-François-Léonard FONTAINE (Pontoise... - Lot 50 - Ader
Pierre-François-Léonard FONTAINE (Pontoise 1762 - Paris 1853) Vue animée de la Salle du Héros Combattant et du Tibre, Louvre, vers 1817 Aquarelle, plume et encre noire. 29,5 x 32,5 cm Provenance : - Pierre-François-Léonard Fontaine. - Legs de tous ses dessins à sa fille Aimé-Sophie Dupuis (née en 1803), qui épouse son élève l’architecte Louis-Symphorien Meunié. - Son fils Georges Meunié (1833-1927), puis la femme de ce dernier Félicie Meunié d’Hostel (1843-1936), qui montera les dessins dans des albums ; son ex-libris sur le plat intérieur de la reliure. - Par descendance, collection Dallemagne. Cette salle est reprise par l’architecte Raymond dans cette aile du Louvre en 1804-1805. Percier et Fontaine sont chargés de l’aménager dans le cadre du musée Napoléon. La salle dite du Héros Combattant et du Tibre, dans le prolongement de la galerie de Melpomène, est ouverte en 1808. En 1815, elle n’était que partiellement achevée. Après les retraits de sculptures, consécutifs à la chute de Napoléon et aux accords de Vienne, le conservateur Visconti dût réaménager les salles pour combler les manques. C’est évidemment Fontaine, toujours architecte du palais du Louvre, qui est à la manœuvre. L’ensemble est inauguré sous Louis XVIII en 1817. Dans ce qui est appelé alors la Galerie Royale des Antiques, la Salle dite du Héros Combattant abritait le célèbre Gladiateur Borghèse, un antique grec trouvé près d’Anzio en 1611. Fleuron de la collection Borghèse, il est acheté par Napoléon à son beau-frère Camille Borghèse en 1807. Derrière, dans le fond, au pied des Atlantes, on distingue le Tibre, découvert à Rome en 1512. Cédé par le pape lors du Traité de Tolentino en 1803, il est d’abord exposé dans la salle des Fleuves avant que son pendant le Nil ne soit rendu au Vatican en 1815. Le musée du Louvre conserve une « Vue de la galerie de Melpomène après 1817 »(RF 30628) décrivant l’autre bout de cette grande enfilade, où une niche somptueuse abritait sous l’Empire la Vénus Médicis, remplacée en 1817 par une statue colossale de Melpomène. D’autres vues des salles de sculptures antiques du musée Napoléon ont été réalisées par Fontaine en 1815. Citons « L’ancienne salle de l’Apollon du Belvédère » (Christie’s, vente anonyme, Paris, jeudi 10 avril 2008, n° 146, reproduit) et « La vue de la Salle des Empereurs romains et du Grand Vestibule » (Galerie Terrades, 2006, n° 8, reproduit).
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