MAISON CARTIER Billiken, le modèle de... - Lot 54 - Ader

Lot 54
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MAISON CARTIER Billiken, le modèle de... - Lot 54 - Ader
MAISON CARTIER Billiken, le modèle de sculpture conçu en [1908], le sujet rentré dans les collections Cartier à partir de [1910-11], notre épreuve réalisée dans les années 1910 Sujet décoratif. Épreuve en agate sculptée et polie ; les yeux en diamant taille rose sertis dans des entourages en argent. La base pyramidale à gradins en plaques en aventurine superposées et assemblées. Titré BILLIKEN, en lettres bâton gravées et rehaussées à l’or sur la partie haute de la base. Années 1910. Très légers chocs épars en pourtour de la base, un angle de la base cassé et recollé, traces de colle éparses. Présenté dans son écrin d’origine gainé rouge aux filets or et à volets ; marqué à l’or sur la soie CARTIER – Paris 13 rue de la Paix – London 175 New Bond St – New York 72 Tth avenue à l’intérieur sur les deux volets et marqué du cachet à l’or CARTIER à l’arrière. Hauteur : 8 cm – Longueur : 5,5 cm – Profondeur : 5,6 cm Provenance : Ancienne Collection X., France. Bibliographie et œuvre en rapport : Hans Nadelhoffer – Cartier – Éditions du Regard, Paris, 1984. Un Billiken fixé sur un petit perchoir en ivoire et surmontant un cendrier en agate, reproduit sur la planche couleur page 95, sous le n° 73. Billiken et la Maison Cartier Bien que souvent associé à l’Extrême-Orient, le Billiken a été imaginé en 1908 par une enseignante américaine, Florence Pretz. Néanmoins, ce petit personnage joufflu a rapidement conquis la terre entière. En 1912, il ornait déjà l’une des entrées du Luna Park d’Osaka. Les premiers Billiken en pierre dure apparaissent précocement dans l’oeuvres de la Maison Cartier. Hans Nadelhoffer, éminent spécialiste de la maison, estime que les premiers ont été produits dès 1910. Censés porter bonheur, les petites figurines sont taillées dans des pierres dures et leurs yeux souvent incrustés de petits brillants. Elles ornent des cendriers, des sonnettes, et plus tard des « pendules mystérieuses ». L’inventaire de l’honorable maison du 1er marquis de Crewe fait mention d’un Billiken en 1913 – présenté en vente à Londres en 2015. On dit même que la Reine Alexandra chérissait le sien… Malgré tout, les Billiken et leur utilisation décorative par la Maison Cartier demeurent énigmatiques ; le faible nombre de statuettes réalisées et leur rareté sur le marché de l’art, n’ont pas permis jusqu’à maintenant une étude approfondie du sujet. Billiken, imaginé et considéré comme le Dieu des choses telles qu’elles devraient être nous rappelle, en gardant une grande partie de ses secrets chez Cartier, que les choses ne sont pas toujours comme nous voudrions qu’elles soient.
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