Xavier LEROUX (1863-1919). Manuscrit musical... - Lot 95 - Ader

Lot 95
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800 - 1000 EUR
Xavier LEROUX (1863-1919). Manuscrit musical... - Lot 95 - Ader
Xavier LEROUX (1863-1919). Manuscrit musical autographe signé, La Fille de Figaro, [1914] ; environ 520 pages in-fol. Partition d’orchestre de cet opéra-comique en 3 actes (manque l’acte I). Sur un livret de Maurice Hennequin et Hugues Delorme, La Fille de Figaro a été créée le 10 mars 1914 au théâtre Apollo, avec Jane Marnac dans le rôle-titre de Figarella, sous la direction d’Aymé Kunc. Reynaldo Hahn, dans Le Journal du 12 mars 1914, a rendu compte élogieusement de La Fille de Figaro : « on n’y voit point Figaro, qui est mort, mais il est sans cesse présent à notre mémoire ; nous le retrouvons plus jeune, plus charmant que jamais sous les traits de Figarella, sa fille, à qui il a légué, en même temps que sa dextérité dans le maniement du rasoir et du plat à barbe, son dévouement pour les amoureux et son habileté géniale à leur venir en aide. Par contre, Chérubin nous est rendu, mais Chérubin marié, sexagénaire, ambassadeur et quasi trompé par sa femme […] M. Xavier Leroux, en artiste avisé, n’a pas manqué d’imiter ses spirituels collaborateurs dans leur légitime parti pris de citations et de références, et en musicien habile il l’a fait avec un tact et une mesure irréprochables. Ici, c’est un vibrant écho de Rossini, plus loin un rappel fugitif de Bizet, ailleurs encore un rythme ou trois notes de Mozart, dont le charmé délicieux se répand durant quelques secondes comme le parfum précieux d’un flacon soudain débouché. Mais ces réminiscences, si adroitement amenées, puis effacées, ne tiennent qu’une place infime dans cette partition très touffue pour un simple opéra-comique — et parfois même un peu surchargée. Cette partition compte un grand nombre de morceaux, dont plusieurs sont charmants et plusieurs excellents, mais qui tous témoignent qu’on est en présence d’un ouvrage dominé par son auteur de toute la distance qui sépare la personnalité artistique de ce dernier et le genre auquel, par manière de délassement et de récréation, elle s’est momentanément adaptée. Il en résulte une véritable impression de sécurité et, en même temps qu’on goûte la musique tour à tour exubérante, parodique et tendre de M. Leroux, on s’amuse à y découvrir les détails où s’est complu son talent robuste et sérieux en veine ici de gaminerie, et à observer les moyens ingénieux employés par sa plume, supérieurement experte, pour conférer à un orchestre réduit tantôt la fluidité et tantôt la puissance ». Le manuscrit a servi de conducteur, comme en témoignent des annotations au crayon rouge ou bleu. Il porte également la trace de remaniements : corrections, passages biffés, numéros changés ou supprimés (feuillets pliés ou épinglés), etc. Il comprend les numéros suivants : Acte II. Entracte. Nos 8 Les Marchandes de frivolités, 9 et 9 bis Rondo de Chérubin, 10 Couplets de la Parisienne, 11 Quintette, 12 Chanson du z’homard, 13 Couplets de la Marquise, 14 Scène de la révérence, La Pavane, La Gigue, 15 Duetto de Miguel et de Figarella, 16-17, 18 Final (signé à la fin par X. Leroux). Acte III. Entracte. Nos 19 Chœur des clients du Panier fleuri, Le pas du porto, et Scène du pas espagnol (Castillane), 20 Couplets du sourire, 21 Couplets de Miguel, 22 Couplets de Chérubin, 23 Chanson gitane, 24 Couplets de Sanchez, 25 Ariette de Figarella (Berceuse d’amour), 26 autre ariette de Figarella (coupée), 27 Final.
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