Philippe BOESMANS (né 1936). Manuscrit musical... - Lot 201 - Ader

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Philippe BOESMANS (né 1936). Manuscrit musical... - Lot 201 - Ader
Philippe BOESMANS (né 1936). Manuscrit musical autographe, La Passion de Gilles, 1982 ; 277 feuillets 42 x 30 cm. Monumentale partition d’orchestre de ce premier opéra du compositeur. [WD2]. Commande de Gérard Mortier pour le Théâtre Royal de la Monnaie, La Passion de Gilles, opéra en 3 actes sur un livret de Pierre Mertens, met en scène la destinée de Gilles de Rais, compagnon de Jeanne d’Arc, devenu violeur et meurtrier d’enfants, évoluant de la sainteté dont Jeanne lui donne l’exemple à son antithèse démoniaque, évoluant du Bien au Mal, et qui, comme Jeanne, finira jugé par un tribunal inique et brûlé sur le bûcher. La création eut lieu le 18 octobre 1983 à la Monnaie, avec, dans les rôles principaux, Peter Gottlieb (Gilles de Rais), Carole Farley (Jeanne), Collette Alliot-Lugaz (Minguet, page de Gilles), dans une mise en scène de Daniel Mesguich, avec l’Orchestre philharmonique de l’Opéra national de Bruxelles, sous la direction de Pierre Bartholomée ; un enregistrement eut lieu pendant les représentations (Ricercar, 1983). La partition a été éditée par Jobert en 1983. Outre les six solistes, les chœurs et un chœur d’enfants, l’effectif requiert 4 flûtes, 2 hautbois, 4 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 4 trompettes, 3 trombones, tuba, 6 percussionnistes, timbales, harpe, célesta, et les cordes. « Philippe Boesmans a écrit pour ce drame violent une fort belle partition, sans guère s’y engager “personnellement”, selon ses déclarations, à l’exemple de Richard Strauss qui “composait de manière intentionnellement ludique”. Son langage vise à ne pas effaroucher le spectateur en écartant tout radicalisme moderne. S’il ne se refuse pas quelques repos dans la tonalité, des allusions à la musique populaire ou au grégorien, de poétiques évocations de la nature, l’écriture n’en est pas moins d’essence sérielle. La trame orchestrale riche, parfois étincelante, toujours claire, sans lourdeur et d’une continuité remarquable, soutient le drame avec des atmosphères et des expressions suggestives, laissant toujours les voix à découvert. Pourtant Boesmans n’a pu engendrer un style vocal très original, restant à mi-chemin du récitatif debussyste et du “bel canto” atonal de Berg, comme la plupart des opéras écrits dans les dernières décennies » (Jacques Lonchampt, Le Monde 25 octobre1983). Le manuscrit est très soigneusement noté sur papier calque Sünova à 36 lignes. Il est daté en fin « 7/11/1982 ». Le compositeur a inscrit les didascalies sur sa partition. Le manuscrit présente des corrections par grattage, et une numérotation des mesures. Acte I : pages 1-127 (mesures 1-1082) ; acte II : pages 128-203 (mesures 1083-1723) ; acte III : pages 204-277 (mesures 1724-2379). On joint : le manuscrit autographe de la réduction pour deux pianos et voix (177 ff sur calque) ; le manuscrit de la réduction chant-piano par un copiste (62+58+65 p. sur papier) ; la partie des chœurs par un copiste (38 ff. sur calque).
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