Manuel ROSENTHAL (1904-2003). Manuscrit musical... - Lot 339 - Ader

Lot 339
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Estimation :
1000 - 1500 EUR
Manuel ROSENTHAL (1904-2003). Manuscrit musical... - Lot 339 - Ader
Manuel ROSENTHAL (1904-2003). Manuscrit musical autographe signé, Première Symphonie en ut majeur, 1949 ; 206 feuillets 35,5 x 27 cm (découpes marginales pour clichage). Partition d’orchestre de cette Symphonie, composée de mai à décembre 1949, et donnée en première audition par l’Orchestre National de la Radiodiffusion Française, sous la direction du compositeur, le 12 juin 1950. Elle est en trois mouvements : I Allegretto pastorale (p. 1-66) ; II Thème & variations (p. 67-138) ; III Rondeau (p. 139-206). L’orchestre comprend 3 flûtes (et piccolo), 2 hautbois, cor anglais (et 3e hautbois), 2 clarinettes, clarinette basse (et 3e clarinette), 3 bassons (et contrebasson), 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, tuba, harpe, timbales, jeu de timbres, percussion (3 ou 4), et les cordes. Durée 29 minutes. Citons le texte dactylographié de présentation joint au manuscrit. « Composée en 1949 lors d’un séjour prolongé de l’auteur aux États Unis, cette œuvre est imprégnée de la nostalgie du pays natal qui obsédait le compositeur : ce qui explique les noms de villes qui forment 1’épigraphe de la partition, noms de villes qui sont en même temps les paroles d’un carillon célèbre dans le pays de Loire : Orléans, Beaugency, Notre-Dame de Cléry et Vendôme. Ce carillon est lui -même utilisé thématiquement dans le premier et le dernier mouvement de cette symphonie. Le premier morceau est une Pastorale de forme très libre avec, en sa partie médiane, une Fugue dite “de la basse-cour”, ses différents épisodes relatant les cris des animaux de la ferme. Le “stretto” de cette Fugue aboutit à un rappel véhément du carillon clamé par les cuivres. Puis un souvenir, qui va en s’affaiblissant, de la pastorale mélancolique du début de ce morceau clôt la première partie de la symphonie dont le langage harmonique brise souvent le moule de la traditionnelle “tonalité”. Le second morceau, de beaucoup le plus important par sa durée et sa construction, est un “Thème et variations”. Aucun sentiment descriptif, même lointain, n’a dicté cette musique grave, pathétique même, souvent âpre. Le troisième et dernier mouvement de cette symphonie est un “Rondeau” à la française, élégant, nerveux et brillant. » Le manuscrit est soigneusement noté à l’encre de Chine sur papier calque à 30 lignes.
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