DECHEVRENS (Marc). Dessins tracés mécaniquement... - Lot 20 - Ader

Lot 20
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DECHEVRENS (Marc). Dessins tracés mécaniquement... - Lot 20 - Ader
DECHEVRENS (Marc). Dessins tracés mécaniquement par le campylographe de Dechevrens Jersey (?), vers 1900-1910 (?). Format oblong, 35 planches sur papier contrecollées sur des cartons montés sur onglets, titre suivi d’une première planche avec une pièces imprimée « Le campylographe du P. Marc Dechevrens S.J. Observatoire St Louis à Jersey (Angleterre) », mention gravée sur certaines planches « Campylographe – Dechevrens ». Reliure de cuir de Russie noir (plats), avec inscriptions dorées sur le plat supérieur : « Dessins tracés mécaniquement par le Camylographe-Dechevrens », pièce de cuir en renforcement sur le dos (épidermures, coins émoussés ; bel état intérieur). Dimensions : 425 x 325 mm Rare recueil de dessins tracés d’après l’ingénieuse invention de Marc Dechevrens, avec des répercussions scientifiques et artistiques, alliant avec bonheur art et mathématiques. Marc Dechevrens (1845-1923) était un jésuite et scientifique suisse, né à Thônex. De 1873 à 1887, il dirige le Musée d’histoire naturelle et observatoire astronomique de Zikawei en Chine.. Spécialiste des typhons (on le surnommait le « Père des typhons ») et du magnétisme terrestre, il crée un service météorologique centralisé en Chine Professeur de sciences naturelles à Saint-Hélier (Jersey), il fonde et dirige un observatoire avec service météo en 1888-1891 à la Maison Saint-Louis. Il est à Constantinople de 1891 à 1893, puis reprend ses activités scientifiques à Jersey jusqu’à sa mort. Le campylographe (du grec « kampylos », courbé, plié) était une machine à tracer des courbes. Elle fut inventée par Marc Dechevrens vers 1900. La machine était prévue, entre autres, pour dessiner la trajectoire des planètes vues depuis la terre mais elle permet d’obtenir bien d’autres courbes. Cet appareil fut salué par les mathématiciens et scientifiques. Dechevrens avait décrit son appareil dans l’article suivant : Dechevrens (M.), « Le campylographe, machine à tracer des courbes », in Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, 11 juin 1900, no. 130, pp. 1661-1620. Est paru l’ouvrage suivant : Dechevrens (Marc), Le campylographe, Louvain, Imprimerie Polleunis & Ceuterick, 1901. Sur cet appareil, voir Apéry (François), « Le campylographe : une mécanique pour tracer les courbes », in Tangente, 2018, pp. 42-43.
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