Théophile-Alexandre STEINLEN. L.A.S. « Alex »,... - Lot 37 - Ader

Lot 37
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Théophile-Alexandre STEINLEN. L.A.S. « Alex »,... - Lot 37 - Ader
Théophile-Alexandre STEINLEN. L.A.S. « Alex », Paris 27 août 1914, à sa sœur Henriette en Suisse ; 4 pages in-4. Début de la guerre. Il annonce l’heureuse arrivée de sa fille et son gendre, Colette et Désiré Inghelbrecht, venant de Lausanne. Il est très préoccupé par la situation en ce début de guerre : « Le Jahoveh des Batailles, le vieux Mars ou le Bon Dieu […] ont pris la parole et dans leur mansuétude (infinie comme chacun sait) décidé que les peuples se massacreraient. Donc les peuples se massacrent ». Les communications deviennent difficiles et Inghel se trouvait dans une situation délicate à l’étranger. « La libre Helvétie, encerclée qu’elle est presque de partout par des pays en guerre doit nécessairement voir les affaires en souffrir » ; mais elle devrait traverser l’orage sans trop de dommage. Il espère que la France, qui assure le ravitaillement en blé de la Suisse, « soit assez forte pour échapper à l’écrasement que tentent les Teutons. » On ne peut prévoir la fin de « cette effroyable guerre. Pour mon compte, un investissement de Paris ne me parait pas chose impossible – les Allemands jouent leur va-tout de ce côté ci de l’Europe – il nous suffira de tenir le coup assez longtemps pour ce qui [se] prépare pour eux du côté de l’Est les force à se retourner. […] la vie, les vies ne comptent plus guère –- On ne peut plus s’occuper de son infime soi quand l’existence de la nation est l’enjeu. […] Nous espérons que nous nous retrouverons en un Valmont autour duquel ne grondera plus d’orage – Les bouleversements présents nous préparent cent ans de paix, prédisent d’optimistes augures – acceptons ces présages – pour tâcher de les voir se réaliser »…
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