Théophile Alexandre STEINLEN. 5 L.A.S., 1920... - Lot 39 - Ader

Lot 39
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Théophile Alexandre STEINLEN. 5 L.A.S., 1920... - Lot 39 - Ader
Théophile Alexandre STEINLEN. 5 L.A.S., 1920 et s.d., à sa fille Colette Inghelbrecht ; 16 pages in-8 ou in-4. Samedi. « Je n’ai pas pu encore aller chez Verneau qui n’avait pas de pierres à me donner – la chanson des Gueux a l’air de l’embêter, il aimerait mieux me voir travailler pour lui – à des estampes – que pour Pelletan – en attendant je m’occupe de son autre livre – laissé en route par Vierge » [Daniel Vierge]. Il donne des nouvelles de la famille de Lausanne… Vendredi 2 janvier. Il a enfin reçu des nouvelles de Colette et Inghelbrecht, et il reconnaît l’organisation de la vie allemande : « J’ai vécu à Munich de la même façon quant aux heures des repas, etc. pourtant chez Langen les lits étaient faits à la française – j’ai connu ceux tout en édredons en Suisse je crois – La grosse affaire va être de savoir comment Diaghileff prendra le départ de Monteux et son remplacement par Inghi – Monteux n’avait-il pas dit que Diglff était prévenu ? Espérons que – de ce côté – tout ira bien. Pourrai-je pas, moi, voir Monteux à son retour et avoir de lui des détails abondants… et prompts ? » Il donne des nouvelles des chats et raconte son dîner très cordial avec Comiot (fabricant de cycles pour lequel il a réalisé des affiches) ; « après dîner, cirque Fernando (gymnasiarques étonnants) » ; il ne sait s’il pourra les rejoindre, pour cause de budget… Saint-Ay 29 décembre 1920. Il est souffrant ; « aucun goût au travail. Je ne sais comment ni comme je sortirai de cette bête de chanson ». Il a reçu une longue lettre d’Inghel… 20 janvier [1921]. Il va mieux mais s’inquiète : « ce que tu me dis d’Inghel n’est pas rassurant ni réjouissant. Je suis trop démoralisé, moi, pour te pouvoir donner un conseil »… Marseille. Il a reçu ses lettres de Londres et a de bonnes nouvelles de Germaine et Marguerite ; il regrette comme Inghel de n’avoir pu l’accompagner, « tous les 3 nous eussions eu certainement grand plaisir à être ensemble ». Son séjour dans le midi se termine : « j’ai rôdouillé autour des bassins et des ports – l’activité a repris partout – les 7 ou 8 kilomètres de bassins sont en pleine activité. C’est tout bonnement prodigieux »… On joint un fragment de lettre déchirée à Colette ; et une lettre de Colette à son père (25 octobre 1922, 4 p. in-8, enveloppe) : Inghel « espère toujours ma venue à Londres. La vie entre Marguerite de Germaine continue à être bien difficile. À la maison, les chatons commencent à devenir plus convenables »…
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