Alexandre von HUMBOLDT (1769-1859). 8 L.A.S.,... - Lot 320 - Ader

Lot 320
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Alexandre von HUMBOLDT (1769-1859). 8 L.A.S.,... - Lot 320 - Ader
Alexandre von HUMBOLDT (1769-1859). 8 L.A.S., [Paris vers 1835-1840] ; 10 pages la plupart in-8, une enveloppe, 2 adresses (une lettre un peu froissée). Belle correspondance à son ami et banquier Auguste Léo. [Auguste Léo (1793-1859) était le correspondant parisien du banquier berlinois Mendelssohn.] – Vendredi [1835 ?]. « Dans les abois et tourmens du départ de dimanche je vous prie, cher ami, de vouloir bien encore arranger mes petites finances en tirant de suite sur Mr Jos. Mendelssohn ». Il faut solder le compte avec M. Weishirch et lui envoyer par le porteur « la somme de 1 500 francs en 3 billets », qui a ordre de « les changer en partie en or ce matin ». Il faut payer aussi « un jeune Naturaliste Mr Jacquemin » (300 F) le géographe Tardieu (120 F). « Ayez aussi la grâce de m’écrire si comme je le voudrais je pourrais sans grande perte prendre un des billets de 500 F avec moi à Francfort pour les y échanger. Je pense que oui et c’est plus commode. […] Il ne restera alors que le cabriolet qui se présentera après mon départ et que payerez séparément à Berlin. Mon énorme rhume a beaucoup diminué. Il s’y est mêlé cependant quelque chose de la renaissance, car j’ai du voir les appartemens glacés de Mad. la Baronne Salomon où il y a du Léon X enté sur Charles Magne. Je suis au plus vif regret de ne pas pouvoir me présenter chez un aimable et spirituel artiste votre neveu [Henri Lehmann] »… – [Octobre 1838] « Je suis revenu sain et sauf, de Cherbourg, j’ai dîné hier chez Mr Molé qui se sent très allégé de l’issue des affaires de Suisse, j’ai été le soir aussi aux Tuileries où l’on est également content et je reprends le cours de mes ennuyeuses impressions. J’irai bientôt me présenter chez vous, mon excellent ami, et m’informer personnellement de la santé de l’aimable Madame Léo. Oserais-je dans la journée vous demander pour mon compte la somme de mille francs. Je dois sans doute vous faire un reçu de 2000 F à cause du remboursement à Berlin »... – 26 novembre 1838. « Oserais-je vous prier, mon très cher ami, de donner au porteur, mon chasseur Seiffert, pour mon compte, la somme de 1 000 francs. Il se présentera aussi Mr Ernst Ingénieur d’instrumens de Physique avec une petite note de ma main pour 150 francs ». Il fait le récapitulatif des sommes que lui a versées Léo depuis son arrivée à Paris, soit 4 650 F. Ayez la grâce en même temps de m’écrire si je ne me trompe dans la somme totale de ce que j’ai eu par votre bonté depuis mon arrivée à Paris. Je ... (avec les .1000f f d’aujourd’hui) 4 650 Francs. « J’espère que vous tirez pour notre ami Mr Mendelssohn à mesure que je vous importune ici. Je lui avais remis 9 100 Fr. J’ai presque l’air de mettre de l’ordre dans mes finances. J’ai parlé à Mr Delessert (Benjamin) et à Mr Molé* pour l’aide des Chambres. Je les ai trouvé très bien disposés pour vous, surtout le premier d’une manière plus explicite et répandant la chose comme devoir d’honneur national »…. – Vendredi [1840 ?]. « Il demeure dans mon petit hôtel un homme ingénieux et très estimable Mr Lohba, Suisse qui a pris en Angleterre et à Vienne une patente pour un instrument de mesure de capacité et de surface qu’on dit être d’une grande utilité pour des papeteries qui veulent avoir des feuilles d’une même dimension et d’un même poids. Mr Loba voudrait prendre une patente sous la férule de notre tyran Beuth sans pour autant aller lui-même à Berlin. Auriez-vous l’extrême bonté pour moi, mon cher ami, de sacrifier quelques instans à Mr Loba et de lui donner des conseils. Je suppose que vous connaissez nos formes]de Législation de patente. Je suis encore sous le charme du beau et solide talent de Mr Lehmann. Sa personne peut augmenter ce charme »... – Jeudi [octobre 1841 ?]. « Je suis si près de mon triste départ que je vais profiter de l’aimable permission répétée par Madame Léo dans la lettre qui accompagnait le véridique voyage de l’Aveugle. Je vous demande en grâce, mon excellent ami d’aller dîner chez vous Samedi après-demain […], si cela ne vous gêne pas trop. Amitiés ! Je pars le 2 Nov. pour trouver Mr de Bülow et sa famille à Francfort. L’Astronome Wilhelm Beer-Madler m’écrit déjà plein d’amertume et de railleries pour le compte de Felix [Mendelssohn] que le Roi a forcé de composer les Chœurs pour une tragédie grecque (l’Antigone de Sophocle) que le Monarque a eu la lubie de faire traduire par Tieg [Tieck] et que l’on doit jouer et chanter à la Cour. L’astronome fait entendre que comme Antigone n’est pas luthérienne, ou l’est du moins très peu, Felix sera soporifique. Comprenez bien que la lettre n’est pas de Meyerbeer, abbé italien beaucoup plus réservé » »... – Lundi [27 janvier 1843]. « Je suis bien coupable, mon cher et excellent ami, non seulement d’avoir quitté hier si tôt votre brillante et agréable société mais pour avoir été trompé par ma mémoire. Après avoir consulté mes archives gastronomiques, je découvre que depuis 8 j. je suis engagé pour jeudi 2 fevr. chez le Ministre de l
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