Carlo MATTEUCCI (1811-1868) physicien et... - Lot 322 - Ader

Lot 322
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Estimation :
500 - 700 EUR
Carlo MATTEUCCI (1811-1868) physicien et... - Lot 322 - Ader
Carlo MATTEUCCI (1811-1868) physicien et homme politique italien.6 L.A.S. et 2 L.S., Pise, Turin, Genève, 1852-1865, à divers correspondants (dont une à Claude Bernard) ; 17 pages in-8 et in-4 (déchirure à 2 lettres) ; en français. Belle correspondance d’un pionnier de l’électrophysiologie. Matteucci évoque ses expériences d’électrophysiologie sur des grenouilles, la présentation de l’un de ses ouvrages à l’Académie des Sciences, sa candidature à une place de correspondant de l’Institut (avec liste de ses travaux), la publication d’un article en réponse aux attaques de Le Verrier, l’envoi de tiges de bismuth provenant de son galvanomètre (avec dessin), l’insertion d’une note faisant suite aux assertions erronées de l’abbé Moigno, la communication d’un manuscrit destiné aux Annales, etc. Nous en citerons deux extraits. Pise 24 décembre 1858, à Claude Bernard : « Je laisse aux physiciens de juger mes travaux de physique proprement dits. Mais personne n’est mieux que vous dans le cas de juger mes travaux d’électrophysiologie. C’est une partie de la physique qui n’existait pas et qui maintenant résulte d’expériences aussi sûres et nettes que celles de la pesanteur. Les physiciens purs ne savent pas ce que c’est de faire une bonne expérience de physique animale. Moi seul peut-être je sais ce qu’il a fallu pour prouver que le courant de la grenouille et le courant musculaire sont des phénomènes de l’organisme vivant expliqué par l’électromoteur musculaire. Nobili n’avait rien fait de cela ; au contraire, il avait faussé la nature du phénomène. Nous savons maintenant la vérité »... Turin 30 juin [1865], à un « illustre confrère » : « Je vois maintenant avec mon grand regret que les journaux Les Mondes et Cosmos ont publié un extrait de mes lettres que je leur ai adressées dans le but de répandre ma réponse et de me défendre autant que possible de l’attaque acharnée et incroyable de M. Le Verrier. Je vous prie, illustre confrère, de m’aider à répandre parmi nos confrères cette vérité et à ne pas me faire accuser de recourir à ces moyens de publication, autre que dans un cas où j’ai cru que je devais le faire pour ma défense. J’en suis très fâché et je désire que mes confrères le sachent. Du reste, M. Le Verrier peut m’accuser, je ne sais plus de quoi, que je ne répondrai plus »...
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