Ernest MOUCHEZ (1821-1892) astronome, hydrographe... - Lot 329 - Ader

Lot 329
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Ernest MOUCHEZ (1821-1892) astronome, hydrographe... - Lot 329 - Ader
Ernest MOUCHEZ (1821-1892) astronome, hydrographe et amiral. L.A. (minute), [1851], à un amiral ; 3 pages petit in-fol. Sur ses travaux hydrographiques. [De 1850 à 1854, Ernest Mouchez effectua un voyage autour du monde à bord de la corvette la Capricieuse commandée par Gaston de Rocquemaurel. Au cours de l’expédition, il était chargé du journal des chronomètres, du mouvement des montres et de la marche du navire. Il put alors confirmer ses talents d’hydrographe en opérant aux Philippines, dans les îles de la Sonde, en mer de Chine ainsi que sur les côtes du Japon et de Corée.] « Presque tous nos résultats hydrographiques ont été il est vrai rédigés pendant la campagne et envoyés à Paris, mais le peu de tems que j’ai pu consacrer à ce travail et les exigences du service et de la vie à bord ne m’ont permis de faire qu’un tracé tout à fait provisoire et où j’ai même déjà pu constater quelques erreurs. Toutes ces cartes ont été construites graphiquement sans calculs préparatoires, les longitudes déduites des chronomètres sont telles que les ont données un premier calcul, sans que j’aie pu tenir compte de corrections provenant soit de la discussion des résultats fournis par nos 5 montres, soit du coefficient de température de chacune des montres »... Il a « le journal de nos observations astronomiques faites à terre pour la détermination des longitudes absolues par les culminations lunaires et les éclipses ; la nature de notre campagne et la brièveté des relâches m’ont empêché de faire une expérience aussi complète que je l’aurais voulu de la petite lunette méridienne que j’ai fait construire à mes frais par Brunner avant mon départ ». Les observations « qui ont été faites à Macao seront surtout intéressantes parce qu’elles ont été confirmées par l’observation de l’éclipse du Soleil du 11 décembre 1852 que nous avons eu la bonne chance d’observer dans d’excellentes circonstances à l’embouchure du Tigre. D’après ces résultats la longitude de la côte orientale de l’Asie ne serait que de 12 à 13 secondes de tems trop faible »... Estimant que ses calculs ont besoin d’être revus, il demande, avec l’appui de Rocquemaurel, d’être affecté au Dépôt des cartes et plans pour terminer ses travaux. Il précise que jusqu’à présent, on ne lui a accordé qu’une simple permission de 10 jours malgré ses quatre années d’absence...
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