Jean-Baptiste Annibal AUBERT-DUBAYET (1757-1797)... - Lot 350 - Ader

Lot 350
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Jean-Baptiste Annibal AUBERT-DUBAYET (1757-1797)... - Lot 350 - Ader
Jean-Baptiste Annibal AUBERT-DUBAYET (1757-1797) général, député, ministre et diplomate. 6 L.A., 1795-1797, à sa femme ; 10 pages in-4 et 7 pages in-fol., 3 à son en-tête comme Ambassadeur de la République Française près la Porte Ottomane, une adresse (qqs petites fentes réparées). Bel ensemble de lettres du général et de l’ambassadeur en Turquie à sa femme. Paris 22 ventôse II (11 mars 1795). Il était avec Merlin « dans les montagnes du Palatinat simple volontaire, lorsque j’ai reçu l’arrêté du comité qui me nommoit au commandement en chef des forces destinées à une double expédition dans les mers de l’Inde. Si de nouvelles circonstances faisoient révoquer cet ordre, je m’en retournerois encore volontaire à l’armée du Rhin ; mais intimement convaincu qu’un citoyen se doit tout entier à sa patrie, j’irai moi, ma bonne amie, porter la Liberté et la justice dans une autre emisphere »... Il est à Paris, grandement occupé par l’organisation de l’armée qu’il doit commander. Et du fait de l’éloignement durable de sa femme et de sa fille qu’il prévoit, il leur indique ce qu’elles ont pour vivre sans lui. Enfin il demande à sa femme que sa fille soit bien élevée, « et répète-lui souvent que son papa est bien loin à faire la guerre à tous les Rois, pour le soutient de la république »… Toulon 9 prairial IV (29 mai 1796). Il lui envoie de l’argent et lui fait des recommandations, avant de partir pour la Turquie… – 1er messidor (19 juin). « Tout est prêt, ma bonne amie, mais les calmes et le séjour des Anglois sur Toulon soposent à notre départ. Il faut donc attendre un coup de vent »…. – 11 messidor (30 juin). Dernières recommandations avant le départ, et affectueuses pensées pour leur fille Constance… Pera lez Constantinople 5 pluviôse V [23 janvier 1797]. Il a eu ses « deux audiences de la manière la plus flatteuse, et suivant un nouveau ceremonial ou lon a retranché touts ce que l’ancien avoit d’humiliant pour les ambassadeurs chrétiens »… Il encourage sa femme et sa fille à venir le rejoindre, en embarquant à Toulon sur la frégate la Diane. Mais il la laisse libre d’attendre « encore un an en France, pour y voir dédelopper les evenemens qui suivront la paix generale »… – 28 mars 1797. Tendres recommandations à sa femme qui va bientôt partir avec Constance pour le rejoindre… On joint 14 manuscrits autographes : brouillons de « fragmens » ou de poèmes, dont une note sur son père ; plus une lettre du capitaine Meinetton à Mme Aubert-Dubayet (Toulon 1797) ; le brouillon d’un mémoire de sa veuve (remariée à Carra Saint-Cyr), pour le remboursement de ses frais de route ; une l.a.s. d’elle (1803) à son gendre le gal Charpentier ; , une l.a.s. du chevalier de Panat à Constance Aubert, comtesse Charpentier ; Celle-ci, rapatriée après le décès de son mari, devint la comtesse Carra Saint Cyr. Nous joignons deux lettres d’elle dont une à sa fille qui a épousé le général Charpentier.
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