ÉMIGRATION. Armand-Louis de SERENT (1736-1822)... - Lot 417 - Ader

Lot 417
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Estimation :
250 - 300 EUR
ÉMIGRATION. Armand-Louis de SERENT (1736-1822)... - Lot 417 - Ader
ÉMIGRATION. Armand-Louis de SERENT (1736-1822) maréchal de camp, gouverneur des ducs d’Angoulême et de Berry, agent dans l’Émigration, pair de France et duc à la Restauration. 6 L.A. (minutes, une incomplète), 1807-1809 ; 10 pages formats divers, une adresse avec sceau de cire rouge ; une en anglais. Intéressante correspondance d’un agent de Louis XVIII réfugié en Angleterre sous le nom du comte de L’Isle-Jourdain (désigné ici comme le comte « Delisle »), témoignant de projets d’espionnage et d’un débarquement du duc de Berry en France. Londres 18 août 1807, à George Canning, [secrétaire d’État des Affaires étrangères], avec lettre d’envoi au dos à M. Hammond [sous-secrétaire d’État des Affaires étrangères]. Il transmet de la part du comte Delisle l’extrait d’une lettre, priant de prendre en considération « l’etat des françois fideles qui depuis longtems resident a Cadix, et de les placer sous la protection du gvt britannique. Maintenant ils se trouvent confondüs dans les traitements qu’on leur fait avec les partisans de Bonaparté »… 24 juillet [1809 ?], à un Lord [Castlereagh ?]. « Je suis chargé de la part de M. le Cte Delisle d’avoir l’honneur de vous transmettre les noms de deux françois qui se proposent de venir de Gottemburg en Angleterre ; l’un est Mr de La Coudraÿe qui a déjà été renvoyé de Mittau par ordre de l’empereur russe, l’autre M. Janbart, offer au Corps du genie ayant fait toutes les campagnes au corps de Condé, et etant entré depuis au service de Suède »… Londres 14 novembre 1809, au comte de Liverpool, secrétaire d’État de la Guerre et des Colonies. Il rappelle le souhait du comte Delisle d’envoyer en France quelques personnes dévouées sonder l’esprit et les dispositions de l’intérieur. MM. de Saint-Hubert, alias Saint-Ange, et Ferriet sont partis pour la Vendée et l’abbé Quilvic, « sur un batiment du gouvernement », en Basse-Bretagne, mais le projet de M. de Brulart d’aller en Normandie via Jersey n’a pas été exécuté. Serent se demande si la réticence de Castlereagh et du gouvernement britannique n’était pas due aux arrestations de royalistes et à la mort de M. d’Aché ; « neanmoins les Princes y tiennent encore je vous prie de vouloir bien m’accorder le passeport demandé pour M. de Brulard où mettre ma responsabilité à couvert en daignant me faire une réponse décisive »… – Au comte de La Châtre. Il se méfie de M. de Ferriette qui « avoit traité avec M. de La Feronnays sur les moyens de conduire M. le duc de Berry en France, et de le mettre a la tete d’un parti royaliste dans les provinces de l’Ouest. Cette operation en etoit au moment d’avoir lieu lorsque M. de La Feronnays a reçu des lettres de ses amis et même de sa sœur qui l’avertissoient que ce projet etoit connu en France, et que M. le duc de Berry devoit etre livré a Bonaparte. Il n’y a jamais eu de preuves positives de ce fait mais il a laissé de grands soupçons sur le comte de l’individü »… – Récit en anglais de menaces reçues par La Ferronays, et de soupçons à l’égard du baron de Ferriette …
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