Paul BAUDRY (La Roche-sur-Yon 1828 - Paris... - Lot 44 - Ader

Lot 44
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Paul BAUDRY (La Roche-sur-Yon 1828 - Paris... - Lot 44 - Ader
Paul BAUDRY (La Roche-sur-Yon 1828 - Paris 1886) Allégorie de Florence, Allégorie de Naples Paire de toiles, chantournées L’Allégorie de Florence est monogrammé en bas à gauche « P.B /1862 » (BP liés), celle de Naples est monogrammée en bas à droite P.B 110,5 x 155 cm Provenance : - Commandé par le marquis Luigi Raffaele de Ferrari (1803-1976), duc de Galliera et prince de Lucedio pour son hôtel particulier, Paris (actuel Hôtel Matignon) ; - Collection Christopher Wood ; Vente Christie’s New York, 24 octobre 1997, lots n° 378 et n° 379. Bibliographie : - Catalogue de l’exposition Baudry 1828-1886, La Roche-sur-Yon, Musée d’Art et d’Archéologie, 17 janvier - 31 mars 1986, cité p. 44 ; - Catalogue de l’exposition Paul Baudry, 1826-1886. Les portraits et les nus, Historial de la Vendée, 26 octobre 2007 - 3 février 2008, cité p. 207, photographies d’archives p. 210 (1861, décor perdu) ; - Catalogue de l’exposition « Devenir peintre au XIXe siècle. Baudry, Bougereau, Lenepveu », Les Lucs-sur-Boulogne La « décoration » tient une place essentielle dans l’Œuvre de Baudry, nous le connaissons aussi comme portraitiste. Ce fils de sabotier est soutenu dès ses débuts par sa ville natale, La Roche-sur-Yon, qui lui offre une pension annuelle pour se former à Paris. C’est ainsi qu’en 1850, il obtient le premier Grand prix de Rome, se faisant remarquer par la qualité de ses coloris. Il suit donc le parcours académique à la Villa Médicis pendant cinq ans découvrant Rome, puis, bénéficiant d’une bourse du Conseil général de la Vendée, se rend à Florence avec William Bouguereau en 1852 et, l’année suivante, à Venise. Durant l’été 1853, c’est avec Charles Garnier qu’il visite Naples et Pompéi. Dès son retour à Paris il peint son premier décor, des dessus-de-porte qui seront démontés et replacés à l’hôtel Marigny-Rothschild où ils sont toujours en place. L’année suivante, en 1858, il peint pour l’hôtel d’Achille Fould les deux dessus-de-porte aujourd’hui au musée Condé à Chantilly. En 1861, il travaille pour Raffaele de Ferrari, duc de Galliera (1803-1876). Issu d’une grande famille gênoise, ce financier proche de Louis-Philippe investit dans les chemins de fer dans le Nord de l’Italie et sur la ligne Paris-Lyon-Méditerranée. En 1852, il fonde le Crédit immobilier avec les frères Péreire et rachète l’ancien hôtel de Matignon dont la restauration est confiée à Félix Duban. Paul Baudry est alors sollicité pour le décor du grand salon qui sera le cadre de somptueuses réceptions fréquentées par les orléanistes. Les deux toiles que nous présentons en proviennent. À ces allégories des villes de Florence et Naples s’ajoutaient celles de Rome, Venise et Gênes. Ces villes, identifiables aux armes que portent de grâcieux putti, sont personnifiées par des figures classiques aux lignes ondoyantes. Florence est la ville des arts, l’architecture étant symbolisée par le plan de Santa Maria Novella. Naples, qui doit sa richesse à la mer, prend les traits de Parthénope. La ville s’est en effet construite là où les flots ont rejeté le corps de cette sirène qui, n’ayant pas réussi à envoûter Ulysse des sons de sa lyre, se suicida. Après cet ensemble Paul Baudry peindra en 1866 Le jour chassant la nuit, son premier plafond, celui de l’hôtel de la Païva sur les Champs-Elysées et, de 1865 à 1874, il se consacrera au décor qui immortalisera son nom, celui du Grand foyer de l’Opéra de Paris.
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