Félix DUPANLOUP (1802-1878) prélat, théologien... - Lot 265 - Ader

Lot 265
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Félix DUPANLOUP (1802-1878) prélat, théologien... - Lot 265 - Ader
Félix DUPANLOUP (1802-1878) prélat, théologien et prédicateur, évêque d’Orléans, chef du catholicisme libéral (de l’Académie française). L.A.S., Versailles 13 février 1872 ; 4 pages petit in-4 à en-tête Evêché d’Orléans. Longue lettre expliquant sa démission de l’Académie après l’élection de Littré. [En 1863, Dupanloup s’était opposé à la candidature d’Émile Littré, lui reprochant son athéisme, et empêchant son élection. En 1871, à nouveau candidat, Littré est élu, à la grande colère de Dupanloup, qui annonça sa démission à l’Académie ; sur les instances de Guizot, il revint sur sa décision.] Il revient sur « la discussion soulevée au sein de l’Académie par ma démission », et « cette triste affaire, qui est toujours à mes yeux, je vous demande pardon de persister dans ce sentiment, une erreur très regrettable de l’Académie française. On a dit à ce sujet qu’au siècle dernier l’Académie avait admis dans son sein des athées notoires, et que les évêques d’alors n’avaient pas fait difficulté de siéger avec eux. L’argument eut-il été fondé en fait, n’était pas à mes yeux, péremptoire. Mais on est tombé là […] dans une très grave erreur ». Voltaire, « grand démolisseur », crut habile, « dans l’intérêt de sa guerre au Christianisme, de se cacher à l’Académie derrière des auxiliaires encore plus avancés que lui, […] fit tous ses efforts pour y faire entrer les coryphées de l’athéisme en ce temps là, Diderot, Helvetius et le baron D’Holbach. Mais il n’y réussit point », malgré ses pressions sur D’Alembert. « Il comptait, pour en venir à bout, sur une digne protection, Madame de Pompadour, cette honteuse puissance qu’il ne cessa de courtiser. [….] Elle n’y put rien. Les Philosophes de ce temps là étaient cependant de bonne composition avec les athées. […] nonobstant ces compromissions plus que faciles , et qui étaient alors dans plus d’un esprit, l’Académie française, au 18esiècle, ne se laissa pas entamer par l’athéisme ; les athées, ceux qui s’affichaient pour tels, les Professeurs d’athéisme, n’y purent jamais faire brèche. […] Cabanis ni Broussais n’ont été reçus à l’Académie Francaise. C’est une raison de plus pour moi de croire que j’ai dû faire ce que j’ai fait »…
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