[Ernest MOUCHEZ (1821-1892) amiral et astronome].... - Lot 293 - Ader

Lot 293
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Estimation :
500 - 600 EUR
[Ernest MOUCHEZ (1821-1892) amiral et astronome].... - Lot 293 - Ader
[Ernest MOUCHEZ (1821-1892) amiral et astronome]. Carlota MOUCHEZ née Finat (1843-1931) femme de l’amiral. 9 L.A.S., 1892, à ses filles Marguerite et Marie ; 30 pages in-8 (deuil). Le dernier voyage d’Ernest Mouchez. En février et mars 1892, Ernest Mouchez effectua un ultime voyage en Algérie et en Italie, accompagné de son épouse et de leurs deux dernières filles, Berthe et Fernande. Ce voyage devait lui permettre de rencontrer des parents établis en Algérie : son frère Frédéric-Valentin Mouchez, et ses sept enfants. Cette branche de la famille Mouchez possédait des exploitations agricoles sur les communes de Palestro (Lakhdaria), Isserville (Isser) et Draâ El Mizan, toutes situées en Grande Kabylie. La présente correspondance, écrite d’Alger, Constantine, Biskra, Naples, Rome, etc., était destinée à deux autres filles du couple restées en France, Marguerite (Margot) Fehrenbach et Marie Lachelier : arrivée à Alger, déplacement à El Biar pour y rencontrer une ancienne relation, voyage et installation à Chabet el Ameur (commune d’Isserville), activité sur la ferme familiale, excursion à Blida, arrivée à Constantine puis à Biskra, séjours à Naples et à Rome. Il est aussi question de la famille, notamment de l’époux de Margot, le chimiste Georges Fehrenbach, collaborateur d’Alfred Nobel. La dernière lettre, écrite de Turin après la mort d’Ernest Mouchez, survenue le 25 juin 1892, se rapporte à un nouveau séjour en Italie, effectué en septembre de la même année. « Nous sommes allés à l’observatoire et au retour à El Biar chez M. Laplace, ce capitaine de vaisseau en retraite chez lequel nous sommes allés avec toi il y a 16 ou 18 ans [...]. Sa petite maison que nous avons vu à l’état de ferme abandonnée est maintenant très bien arrangée, ils y mènent une vie charmante [...] et ayant remplacé le rapport des cochons dont ton père parlait toujours par celui des mandarines qui viennent admirablement et sont très bonnes... » (Alger, 7 février 1892, à Marie). – « Ton oncle et les 2 derniers enfants sont allés tailler la vigne ce matin, les deux garçons ont déjeuné dehors et ne reviendront que ce soir, leur père est revenu ainsi que Georges qui tous les jours va chez lui le matin.et revient déjeuner avec nous [...]. Georges a-t-il reçu une réponse de M. Nobel et que dit-il ? Je serai bien contente de vous voir bien installés dans une usine dans Paris et plutôt en dehors de Paris... » (Chabet, 9 février 1892, à Margot). – « Partis des Ouleds hier matin tous à cheval, par un temps magnifique, nous ne sommes arrivés ici qu’à minuit [...]. Le départ était charmant à cheval dans ce beau pays ; la route devient d’une aridité étonnante à la moitié pour arriver à Constantine, mais une fois ici on ne peut se croire au désert tant il y a du bruit et du mouvement dans les rues toute la nuit et tout le jour... » (Constantine, 17 février 1892, à Margot). Etc.
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