GEORGES DESPRET (1862-1952) Visage symboliste,... - Lot 11 - Ader

Lot 11
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GEORGES DESPRET (1862-1952) Visage symboliste,... - Lot 11 - Ader
GEORGES DESPRET (1862-1952) Visage symboliste, vers 1907 Médaillon monté en pendentif. Épreuve en pâte de verre polychrome. La monture en or. Vendu dans un écrin. Signé G. DESPRET (peu lisible) au dos de l’œuvre, porte le poinçon de garantie sur la bélière de la monture en or. Hauteur médaillon seul : 6,2 cm Hauteur avec monture or : 7,5 cm Poids brut : 55,78 g Bibliographie et œuvre en rapport : - L’Art décoratif – Décembre 1907. Un médaillon à rapprocher de notre œuvre reproduit page 213. - Noël Daum – La pâte de verre – Éditions Denoël, Paris, 1984. Un médaillon à rapprocher de notre œuvre reproduit page 80. Armand Point, [la leçon du Beau]1 En 1893, Armand Point rentre bouleversé d’un séjour en Italie où il a découvert les primitifs italiens. L’inspiration qu’il puise dans la Haute-Renaissance va au-delà des formes picturales, c’est un idéal de vie qu’il y trouve. Reconnu pour ses scènes orientalistes, il fait le choix radical de réorienter son œuvre. L’universalité de l’œuvre qu’il découvre chez les artistes italiens, aussi bien peintres qu’orfèvres, le conduit à fonder la colonie d’artistes de Bourron-Marlotte. S’y mêlent sculpteurs, peintres, doreurs, émailleurs qui produisent avec des techniques artistiques traditionnelles : bijoux, orfèvrerie, objets d’art et tapisserie… Réunis autour de ce « nouveau Benvenuto Cellini », comme ses familiers aiment à le présenter, les artistes-artisans s’astreignent à un programme total : l’embellissement de la demeure. La colonie de Haute-Claire, nommée d’après le nom de l’épée d’Olivier, camarade de Roland de Roncevaux, confirme le goût d’Armand Point pour un Moyen-Age héroïque et valeureux. Il doit son inspiration tant au bestiaire médiéval qu’à l’ésotérisme fin de siècle des milieux intellectuels qu’il fréquente. Ses contemporains lui ont souvent fait le reproche de produire un « art savant », un « art d’ermitage » destiné à un faible nombre d’élus. C’est mécomprendre son intention : [Nous travaillons pour empêcher que s’éteigne le feu sacré, pour le conférer à d’autres qui seront compris de leur époque. Nous ne sommes que les porte-flambeaux de la beauté Antique.]2 Exigeant et imperméable à l’air du temps, Armand Point conçoit des coffrets précieux dont plusieurs sont conservés dans des collections d’importance à Orsay ou au Petit-Palais ; et des bagues poétiques, où nymphes et animaux fantastiques ornent les rares et délicats anneaux d’or, qu’il signe d’un modeste escargot. Notre bague, exposée en 1903 à la galerie Georges Petit, présente deux baigneuses alanguies autour d’un étang-rubis sous le couvert d’un arbre d’or et d’émail. Ingénu et délicat ce bijou incarne l’essence de l’œuvre d’Armand Point : La leçon du Beau. 1 Paul et Victor Margueritte – Chez Armand Point à Haute-Claire – La Vie Heureuse, août 1903. 2 Armand Point – Préface du catalogue de l’exposition Œuvres d’Armand Point et de Haute-Claire – Galerie Georges Petit, Paris, 1903.
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