[GUERRE MONDIALE (1938-1945)]. [STALAG].... - Lot 29 - Ader

Lot 29
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Estimation :
2000 - 3000 EUR
[GUERRE MONDIALE (1938-1945)]. [STALAG].... - Lot 29 - Ader
[GUERRE MONDIALE (1938-1945)]. [STALAG]. [VALLOUREC]. Les anciens prisonniers à Mr. Favart. En français, manuscrit sur papier avec témoignages à l’encre et au crayon ; avec nombreux dessins à la gouache, au crayon et à l’aquarelle (certains signés des anciens prisonniers). Document en feuilles (chemise illustrée et 12 ff.), feuillets conservés dans une chemise articulée de plein maroquin rouge, titre doré sur le plat supérieur « Les prisonniers du groupe Vallourec remercient Monsieur Favart », chemise en maroquin signée « Claude Houdant » (contre-plat supérieur). Joint : Lettre tapuscrite sur papier à entête du Secrétariat d’état au commerce, signée du Directeur-adjoint au Commerce intérieur J. Bernardini, nommant M. Favart à l’Ordre du mérite commercial (daté 22 janvier 1954). France, Nord (Valenciennes) et Bourgogne (Montbard), et autres lieux, 1945-1946. Dimensions de la chemise articulée : 257 x 334 mm ; dimensions des feuillets : 250 x 320 mm Vallourec est un fabricant de tubes en acier sans soudures et de produits tubulaires spécifiques destinés principalement aux marchés du pétrole et gaz, mais historiquement aussi au secteur de l’industrie (mécanique, automobile et construction). Les fabricants de tubes français commencent à adopter un procédé de laminage des tubes en acier sans soudure et des sites industriels sont créés dans le Nord et en Bourgogne. La Société française des corps creux, située à Montbard, constitue l’un des piliers historiques du groupe. En 1931, naît un partenariat industriel et commercial entre les établissements de Valenciennes, Louvroil et Recquignies gérés par une nouvelle société, dont le nom, Vallourec, résulte des premières syllabes de ces trois villes. Ce recueil de dessins et de témoignages manuscrits des plus émouvants fut rassemblé après la guerre et offert à l’un des directeurs de Vallourec, Monsieur Maurice Favart, pour remercier l’homme et l’entreprise des colis et attentions envoyés pendant la détention dans plusieurs stalags d’employés de Vallourec. Il est impossible de citer tous les textes, tous plus touchants les uns que les autres, composés juste au lendemain de la libération. L’un, assez court, donne la teneur de ces textes : « Lorsque nous étions, là-bas, loin de la France / Ces colis si précieux, crevant les barbelés / Aide si attendue, apportaient la santé / Et faisaient, plein d’espoir, attendre la délivrance / Elle est enfin venue, et je veux dire ici / A tous qui ont œuvré pour nous aider, Merci ! » [signé] Marcel Malouin (?). Stalag XII F.
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