Emmanuel ARAGO (1812-1896) homme politique - Lot 6

Lot 6
Aller au lot
Estimation :
150 - 200 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 200EUR
Emmanuel ARAGO (1812-1896) homme politique - Lot 6
Emmanuel ARAGO (1812-1896) homme politique L.A.S. comme commissaire du gouvernement à Lyon, Lyon 19 avril 1848, à un Citoyen ministre; 4 pages in-8, en-tête Préfecture du Rhône. Sur sa demande de mise à la retraite du général Rey. Depuis longtemps le général Rey était «inquiétant» pour la population active et républicaine de Lyon: «Tous les dangers sérieux que nous avons connus à propos des forts, des transports d'armes et de munitions nous sont venus de lui. Il semblait à chaque instant faire exprès de mettre le peuple en émoi par ses actes, et ses paroles, colportées, étaient toujours de nature à exalter les esprits. S'il s'agissait d'un convoi de fusils, il l'envoyait, en plein jour, et sans escorte, dans les quartiers des travailleurs [...]. Et quand il avait mis quelque point de la ville en péril, jamais il n'était là, laissant sa place à d'autres. Ainsi, quand, irrité de sa conduite, le peuple s'est porté vers l'arsenal, lui, général d'artillerie, il s'est bien gardé de s'y rendre. C'est le général Neumayer qui est allé s'exposer au danger. Ces jours derniers, des manifestations réactionnaires ont eu lieu dans Lyon, prenant pour prétexte le changement du Gal Bourjolly. Des officiers de la garde nationale se sont mis à la tête de ces mouvements avortés; c'est le Gal Rey qui les a conduits»... Hier il a ordonné de faire porter chez lui des caisses de cartouches de l'arsenal, et il les a fait mettre «sur un charriot qui, sans escorte, a traversé plusieurs fois le chantier de travail de Perrache, où des hommes en grand nombre se sont trouvés à point nommé pour enfoncer les caisses et se distribuer les munitions, ce qui exaspère les bourgeois qu'on veut exaspérer. [...] Hier, l'irritation était au comble contre lui. On l'a cherché toute la soirée, et la nuit encore. Par bonheur pour lui, on ne l'a pas trouvé»... On joint une L.A.S. à G. Libri, [2 septembre 1832]; et une L.A.S. de son oncle Étienne Arago à Auguste Lireux, directeur de l'Odéon
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue