Alexandre de Talleyrand comte de Périgord, duc de DINO (1813-1894)

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Alexandre de Talleyrand comte de Périgord, duc de DINO (1813-1894)
Petit-neveu du grand diplomate, il fut attaché à l'état-major du roi Charles-Albert de Sardaigne. 34 L.A.S., 1848-1851, au comte Gustave de Reiset, chargé d'aff aires de la France à Turin; 93 pages in-4 ou in-8, nombreuses adresses. Très intéressante correspondance d'un témoin et acteur de la fin du règne de Charles-Albert et des débuts du Risorgimento. 1848. Q.G. de Valeggio 17 juin: « L'armée est belle et bonne, l'artillerie remarquable. Le point faible serait peut-être le cerveau, mais je ne puis guère en juger jusqu'à ce que les opérations ultérieures se dessinent. La capitulation de Durando est un vrai malheur. Son entêtement à rester dans une ville ouverte a amené ce désastre [...]. Mais Durando au lieu de faire le cavalier, faisait le pion »... Peschiera 27 juin. Les nouvelles de Paris l'inquiètent et l'attristent: « J'aurais accepté sans chagrin notre forme républicaine, mais [...] l'écorce et le fruit ne devraient pas être amers tous les deux. Faites changer un peu cette marche lente et saccadée qui tuera tout crédit, toute prospérité et pourra nous amener aux plus grands excès »... Roverbella 3 juillet. Il espère suivre le Roi à Turin ou Milan après la guerre et le voir « imposer sur la tête cette fameuse couronne de fer qui reposait sur le front de mes ancêtres il y a neuf siècles »... Vigevano 8 août: « L'armée ici ne veut plus se battre pour l'Italie. Le Roi semblerait au contraire disposé à continuer la lutte. La paix me semble probable »... 9 août. Les pourparlers de paix ont commencé, mais la rumeur se propage que la France n'interviendra pas, malgré la déclaration de Bastide à l'Assemblée; Dino se plaint des « chieurs de paroles venus prêcher à des troupes qui n'en peuvent plus de se battre »... Alessandria 17 août, analyse approfondie du Risorgimento et de la guerre: « Pour bien comprendre la question italienne [...], il faut d'abord se rappeler une chose capitale. C'est que la domination autrichienne n'a jamais été lourde que pour les intelligence
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