Jacopo LIGOZZI (Vérone, 1547 - Florence,... - Lot 1 - Ader

Lot 1
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Jacopo LIGOZZI (Vérone, 1547 - Florence,... - Lot 1 - Ader
Jacopo LIGOZZI (Vérone, 1547 - Florence, 1627) Le Martyre de sainte Catherine d’Alexandrie Cuivre Monogrammé en bas à gauche : lettres «I L» réunies par une croix 51,4 x 35,2 cm Provenance : Galerie Han Jüngeling (Het Konstkabinet), La Haye, Pays-Bas. Nous remercions Madame Lucilla Conigliello d’avoir confirmé l’authenticité de ce tableau. Depuis le début du XVIIe siècle, Ligozzi s’intéresse aux tableaux de dévotion privée dont notre tableau est un bel exemple. L’artiste met l’accent sur la puissance de l’intervention divine sur la mort, retournant le supplice destiné à la sainte contre ses persécuteurs. Ligozzi semble apprécier particulièrement le sujet du martyre de sainte Catherine qu’il illustre plusieurs fois. Le livre de comptes des Médicis fait référence, le 5 août 1603, à l’achat d’un Martyre de sainte Catherine du peintre (nous n’avons malheureusement aucune information quant à la taille ou au support de l’œuvre). L’inventaire du 24 juillet 1684 le mentionne. Il existe également un autre Martyre de sainte Catherine, antérieur au nôtre, au Palazzo Durazzo Pallavicini à Gênes, dont un dessin préparatoire est conservé au musée du Louvre. Nous pouvons rapprocher notre tableau d’un dessin conservé au musée du Louvre et encore plus de la gravure réalisée par Philippe Thomassin qu’Edmond Bruwaert propose de dater de 1619. Certains éléments de notre tableau se retrouvent dans d’autres œuvres de Ligozzi ; ainsi l’attitude de sainte Catherine est une reprise de celle de la Vierge peinte pour l’abbaye San Fedele at Poppi en 1601. Les visages des soldats morts ne sont pas sans faire penser à deux dessins : La Mort transperce de sa lance un soldat (Paris, musée du Louvre) et La Mort exterminant le genre humain (Paris, musée du Louvre). Deux reprises de mêmes dimensions, également peintes sur cuivre, témoignent du succès de cette composition. L’une est un ricordo, passé en vente à Vienne (Dorotheum, 18 octobre 2016, n° 217 comme attribué à Pietro de Lignis) et au Kunstauktionshaus Schlosser de Bamberg (25 mars 2017, n°  706). L’autre, de Pietro de Lignis, est passée en vente à New York (Sotheby’s, 28 janvier 1999, n° 409).
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