Jean-Baptiste Marie PIERRE (Paris, 1714 -... - Lot 8 - Ader

Lot 8
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Jean-Baptiste Marie PIERRE (Paris, 1714 -... - Lot 8 - Ader
Jean-Baptiste Marie PIERRE (Paris, 1714 - 1789) L’Apothéose de Psyché Toile 57,6 x 65,2 cm Provenance :  - Baron Joseph-Louis Léopold Double (1812-1881) collectionneur, Paris (son ex-libris collé sur le châssis). - Sa vente après décès, Paris, in-situ (9, rue Louis-le-Grand), Me C. Pillet, 30 mai-4 juin 1881, partie du n° 469 (« Joli boudoir [?] provient du château de Bellevue appartenant à Mme de Pompadour. », adjugé 5400 francs à «Mis d’Estampes»). - Jacques-Louis-Léonce, marquis d’Estampes (1825-1902). Par descendance. - Vente Niort, Deux-Sèvres Enchères, 24 juin 2021. Expositions : - Exposition rétrospective, Tableaux anciens empruntés aux galeries particulières, Paris, Palais des Champs-Elysées, mai 1866, cat. n°  19 (comme « Boucher »). - Paris, Exposition universelle de 1867, « Histoire du travail », cat. 4554 (comme « attribué à François Boucher »). Bibliographie : - P. Lacroix, Un mobilier historique des XVII et XVIIIe siècles, par P.-L. Jacob, bibliophile, Paris, 1865, p. 22, reproduit. - L. Lagrange, « Exposition rétrospective de tableaux de maîtres », Gazette des Beaux-Arts, vol. XX, mai 1866, p. 576. - P. Mantz, « Musée rétrospectif. La Renaissance et les temps modernes », Gazette des Beaux-Arts, vol. XX, janvier 1866, p. 19 (comme attribué à Fragonard). - L. Double, Promenade à travers deux siècles et quatorze salons, Paris, 1878, p. 19, reproduit. - E. et J. de Goncourt, L’Art du XVIIIe siècle, Paris, 1881, p. 282. - P. Eudel, L’Hôtel Drouot et la curiosité en 1881, Paris, 1882, p. 216. - H. Havard, « L’Art dans la maison », L’Illustration, vol. LXXX, n°  2073, nov. 1882, p. 334, ill. - J. Wilhelm, « l’Apothéose de Psyché. Une esquisse égarée de Jean-Baptiste Pierre pour le plafond du Salon de la duchesse d’Orléans au Palais-Royal », Bulletin de la Société d’Histoire de l’Art Français, année 1991, Paris, 1992, pp. 165-172, reproduit p. 170, fig. 6. - N. Lesur, O. Aaron, Jean-Baptiste Marie Pierre, Premier peintre du roi, Paris, 2009, pp. 102-103 et p. 276, cat. P. 174, reproduit p. 102 et p. 276.Suite à la mort en juin 1752 de Charles-Antoine Coypel, Premier peintre du roi, le nouveau directeur général des Bâtiments du roi, Abel-François Poisson, frère de madame de Pompadour, renonce à nommer quelqu’un à ce poste mais offre à Pierre celui de Premier peintre du duc d’Orléans que Coypel tenait lui-même de son père. En 1754, Pierre décore le théâtre privé du duc situé faubourg Saint-Martin et débute en parallèle celui des nouveaux appartements d’apparat de la duchesse au Palais-Royal, son principal chantier dans les années 1750. L’artiste, en étroite collaboration avec l’architecte Constant d’Ivry, fournit de nombreux dessins pour les décors et exécute plusieurs peintures dont L’Apothéose de Psyché, immense plafond pour le salon. L’un des principaux témoignages de cet important décor, détruit en 1787 avec le réaménagement du palais, est la description qu’en fait Antoine Nicolas Dezallier d’Argenville : « Le nouveau salon a près de trente-deux pieds de long sur vingt-huit de large. Son plafond présente l’Apothéose de Psyché. Mercure conduit à Jupiter la nouvelle Divinité suivie des Grâces et d’une foule d’Amours qui tiennent des guirlandes de fleurs. L’Amour vole au-devant d’elle pour la recevoir, et paraît demander au Maître des Dieux son consentement. Minerve, Vénus et Diane forment la cour céleste. On a feint au-dessus de la corniche un socle, sur lequel plusieurs Enfans et Amours paroissent occupés des préparatifs de la fête. Ce socle est enrichi de tapis, de fleurs, de fruits et de vases qui renferment des parfums. Sur les angles, quatre groupes d’enfants tiennent des faisceaux de lis entrelacés de roses, de mirthes et de lauriers. Ce grand morceau de peinture fait honneur à M. Pierre » (Voyage pittoresque des environs de Paris ou des maison royales, châteaux et autres lieux de plaisance, situés à quinze lieues environs de cette Ville, Paris, 1757, p.72-73). Notre esquisse permet de connaître cette composition aujourd’hui disparue. Pierre devait être particulièrement fier de son œuvre et c’est à coté de notre esquisse, légèrement plus grande que nature, qu’il choisit de se faire représenter par le peintre Guillaume Voiriot (Versailles, musée national du Château).
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