Jean-Baptiste WEYLER (Strasbourg, 1747 -... - Lot 18 - Ader

Lot 18
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Jean-Baptiste WEYLER (Strasbourg, 1747 -... - Lot 18 - Ader
Jean-Baptiste WEYLER (Strasbourg, 1747 - Paris, 1791) Philippe de Champaigne (1602-1674) Miniature en émaux peints sur plaque de cuivre Au verso, sur une étiquette ancienne « Philippe de Champaigne / [e]mail de Weyler prêté / par Mr Muller- Coulaux / au Mullerhof, Alsace » : une seconde étiquette ancienne : « M Paul Muller-Simonis » Dim : 12,9 x 11,4 cm ; dans un cadre ovale en bois doré titré « PHILIPPE DE CHAMPEIGNE » Provenance : - Louise Weyler, née Bourdon (1789-1910), seconde épouse de l’artiste. - Jean-Pierre Mayno, négociant de tabac et collectionneur de tableaux. Par succession à messieurs Barrois et Arrois. - Paul Muller-Simonis (1862-1930) en 1908. - Pierre Muller-Coulaux (1874-1943). Exposition : Paris, Salon de 1787, n° 78. Bibliographie : - André Girodie, « Jean-Baptiste Weyler », in Revue alsacienne illustrée, Strasbourg, 1908, p. 65-73 reproduit, - Neil Jeffares, Dictionary of Pastellists before 1800, only edition, updated 17 August 2020 (en ligne).  Œuvre de référence : Jean-Baptiste de Champaigne, Philippe de Champaigne (1602-1674), huile sur toile, dim. 120 x 91 cm, Paris, musée du Louvre, inv. INV114. Strasbourgeois de naissance, Jean-Baptiste Weyler est d’abord l’élève des peintres alsaciens Haldenwanger avant d’entrer dans l’atelier de Joseph-Marie Vien (1716-1809) lorsqu’il rejoint Paris en 1763. Il est ensuite l’élève de Jean-Siméon Chardin (1699-1779) avant d’être agréé en 1775 en tant que miniaturiste. Reçu à l’Académie en 1779 grâce à l’intervention du comte d’Angiviller, on lui connaît un grand nombre de portraits réalisés au pastel, présentés aux Salons de 1775 à 1791.  Il semblerait que cette technique du pastel ait servi pour réaliser les études préparatoires de ses émaux pour lesquels il est fort réputé. Il emploie cette technique des arts du feu qui a perduré tout au long du XVIIIe siècle dans sa ville natale dès 1776. L’Almanach historique et raisonné des architectes, peintres, sculpteurs mentionne : « Weiler, peintre en miniature et en émail … ». À cette époque, il bénéficie des conseils du frère de son épouse, le chimiste Cadet de Vaux, pour améliorer sa technique. Il excelle dans l’art du portrait pour lequel il peint d’après nature, soit d’après des copies d’œuvres célèbres. Dans le livret du Salon de 1789, on apprend que « M. Veyler a le projet de les peindre en émail et il invite le public à lui confier les originaux… ».  Sans aucun doute ce délicat portrait émaillé du célèbre peintre Philippe de Champaigne présenté au Salon de 1787 est un portrait précurseur à son vaste projet de panthéon iconographique des « Grands hommes ». Jean-Baptiste Weyler a ici remarquablement repris l’autoportrait disparu de Philippe de Champaigne. Cette peinture a été diffusée par une gravure d’Edelinck commandée par le neveu de l’artiste qui en fit également une réplique sur toile, considérée encore jusqu’au milieu du XIXe siècle comme l’original. C’est sans doute cette œuvre qui servit de modèle à Jean-Baptiste Weyler, puisqu’elle appartenait à la collection de l’Académie royale de peinture et de sculpture depuis son don par le graveur Gilles Rousselet en 1682. Au décès de Jean-Baptiste Weyler, son épouse Louise Bourdon a poursuivi son œuvre. Il est possible qu’elle ait collaboré à la finition de cette miniature.
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