Alexandre LAEMLEIN (Hohenfeld [Bavière],... - Lot 33 - Ader

Lot 33
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Alexandre LAEMLEIN (Hohenfeld [Bavière],... - Lot 33 - Ader
Alexandre LAEMLEIN (Hohenfeld [Bavière], 1813 - Pontlevoy, 1871) Portrait de l’émailleur Jacob Meyer-Heine (1805-1879) Toile d’origine de Susse Signée et datée à droite : « A. LAEMLEIN / 1848 » 81 x 64,5 cm Exposition : Paris, Salon de 1849, n°  1873. Provenance : Jacob Meyer-Heine, puis par descendance. Neveu d’un rabbin allemand qui fut un génie des échecs, fils d’un jardinier, Alexandre Laemlein arrive à Paris en 1822. Il travaille alors dans un atelier de gravure et s’inscrit à l’École des Beaux-Arts en 1829, comme élève de Régnault, puis de Picot. Présenté à Jean Alaux, il participe à la restauration des fresques de Primatice à Fontainebleau. À défaut d’aller en Italie, ce travail le familiarise avec l’art de la Renaissance. Il expose au Salon à partir de 1836 et décroche des médailles, puis reçoit des commandes pour le musée de l’histoire de France à Versailles. En 1846, la présentation au Salon de La Charité (Caen musée des Beaux-Arts) plaidoyer humaniste qui précède de peu l’abolition de l’esclavage, reçoit un accueil enthousiaste de la critique et du public. Le tableau sera acheté par l’Empereur et cinq œuvres de Laemlein seront présentées lors de l’Exposition universelle de 1855, tandis qu’une fresque lui sera commandée pour l’église Sainte-Clotilde. Cette même année, Laemlein est nommé professeur à l’école spéciale de dessin.  Directeur de l’atelier de peinture sur émail à la Manufacture de Sèvres de 1845 à 1872, Jacob Meyer-Heine demanda des modèles à Alexandre Laemlein pour décorer des vases (l’un d’eux est conservé au musée de Valence, Drôme) ou des plaques (Palissy dans son atelier, New York, Metropolitan Museum, inv. 2007.221).
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