Jean-Auguste Dominique INGRES (Montauban,... - Lot 105 - Ader

Lot 105
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Jean-Auguste Dominique INGRES (Montauban,... - Lot 105 - Ader
Jean-Auguste Dominique INGRES (Montauban, 1780 - Paris, 1867) Condottiere Toile d’origine agrandie par l’artiste en bas et à droite Signée en bas à gauche : « J. Ingres » et datée : « 1821 » 53,5 x 41 cm Provenance : - Collection Georges de Monbrison, Château Saint-Roch, Le Pin (Tarn-et-Garonne), acquis auprès de l’artiste le 15 mars 1862. - Vente, Galerie Georges Petit, Paris, 13 mai 1904, n° 25. - Collection Lecomte, Paris. - Collection Wildenstein, New York. - Vente «19th Century European art», Sotheby’s, New York, 4 mai 2012, n° 83. Expositions : - Montauban, Hôtel de Ville, Exposition des Beaux-Arts, mai 1862, n° 549 « Un condottieri » (sic). - Lille, Explication des ouvrages de peinture, dessin, sculpture...figurant à l’exposition des Beaux-Arts ouverte dans la ville de Lille, juillet 1866, n° 831 « Tête de guerrier ». - Paris, Palais de L’École Impériale des Beaux-Arts, Catalogue des tableaux, études peintes, dessins et croquis de J.-A.- D. Ingres, 1867, n° 80 « Condottiere ». Bibliographie : - E. Vaïsse, Exposition des Beaux-Arts à Montauban, in Revue de Toulouse et du Midi de la France, Huitième année, Tome quinzième, Toulouse, 1862, p. 517-522. - Emile Bellier de La Chavignerie, Lettre du 30 juillet 1806, in La Chronique des Arts, n° 153, 10 août 1866, p. 204-206. - Olivier Merson, Ingres : Sa vie et ses œuvres, Paris, 1867, p.110. - Charles Blanc, Ingres : Sa vie et ses ouvrages, Paris, 1870, p. 232. - Caussé (sous la présidence de), Séance du 19 juin 1883, Bulletin de la Société Archéologique du Midi ,Toulouse, 1883, p. 33. - Auguste-Jean Boyé, dit Boyer d’Agen, Ingres d’après une correspondance inédite, Paris, 1909, p. 446. - Georges Wildenstein, Ingres, New York, 1954, p. 192, n° 145, reproduit p. 197, fig. 96. - Georges Wildenstein, Ingres (seconde édition), Londres, 1956, p. 192, n° 145, reproduit p.197, fig.96. - Emilio Radius et Ettore Camesasca, L’Opera complete di Ingres, Milan, 1968, p.101, n° 107b (reproduit). - Daniel Ternois et Ettore Camesasca, Tout l’œuvre peint d’Ingres, Paris, 1971, p. 101, n° 108b (reproduit). - Daniel Ternois, Ingres, Milan, 1980, p.179, n° 161 (reproduit). - Daniel Ternois et Ettore Camesasca, Tout l’œuvre peint d’Ingres (nouvelle édition), Paris, 1984 - Annalisa Zanni, Ingres : Catalogo completo dei dipinti, Florence, 1990, p. 92. - Georges Vigne, Ingres, Paris, 1995, p.333. - Gerber Sarah, Georges de Monbrison (1830-1906), collectionneur de portraits historiques au XIXe siècle en Tarn-et-Garonne : Catalogue de la collection et interprétation ; sous la direction de Pascal Julien, Mémoire de Master recherche, Histoire de l’art 2e année, Toulouse II Le Mirail, 2007, vol. 3, cat. 332 et 333. Invité par son ami, le sculpteur Lorenzo Bartolini, Ingres quitte Rome pour Florence en décembre 1820. Il reçoit la commande de L’Entrée à Paris du Dauphin, futur Charles V, Hartford, Wadsworth Atheneum, du comte Amédée-David de Pastoret (1791-1857) en hommage à son ancêtre Jehan Pastoret (1328-1405), avocat au parlement de Paris. Le sujet constitue un exemple de la loyauté à la couronne que donne Pastoret, fraichement nommé gentilhomme de la Chambre du Roi, à Louis XVIII. Ces premiers tableaux « néo-gothiques » imposent rapidement notre peintre comme l’un des chefs de file du style troubadour. Son séjour toscan s’achève en 1824 lorsqu’il accompagne au Salon à Paris Le Vœu de Louis XIII, réalisé pour la cathédrale de Montauban. Notre tableau est une étude pour le personnage à droite de la composition, qui tient une pique, probablement le Maréchal d’Audrehem, aide de camp de Bertrand du Guesclin, et qui escorta le Dauphin. Son visage altier réaliste répond à sa fonction militaire, et désigne un portrait exécuté d’après nature. Ingres s’inspire aussi des tableaux de la Renaissance, de Mantegna, de Bronzino (Cosme Ier de Médicis) et tout particulièrement du Portrait d’homme en armure, de Sebastiano del Piombo qu’il a pu connaitre par l’intermédiaire de la copie conservée au Palazzo Pitti. On retrouve ce visage barbu dans l’un des soldats, à gauche du Martyre de saint Symphorien, 1834, cathédrale Saint-Lazare d’Autun. Lorsqu’en 1867, à la mort d’Ingres, notre tableau est exposé à la rétrospective de l’École des Beaux-Arts, le catalogue précise que : « la cuirasse a été peinte par le maître vers 1855 », une pratique de transformation de ses esquisses habituelle chez lui. Suite à l’entrée au musée du Louvre du Portrait d’Antonello de Messine en 1865, le titre de «Condottiere» s’est définitivement imposé pour cette figure virile, entre Caravage et Géricault (au sommet de sa gloire en 1821), qui révèle un aspect inattendu de notre peintre réputé pour ses effigies et célèbres nus féminins.
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