Gus BOFA (1885-1968). L.A.S. avec dessins,... - Lot 2 - Ader

Lot 2
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Gus BOFA (1885-1968). L.A.S. avec dessins,... - Lot 2 - Ader
Gus BOFA (1885-1968). L.A.S. avec dessins, Carcassonne 15 mai 1929, à un cher Docteur ; 4 pages in-4. Amusante lettre illustrée de dessins aquarellés. Bofa relate avec humour, pour son correspondant collectionneur, son voyage à Carcassonne, qu’il illustre de dix dessins aquarellés : les remparts, qui entourent le lieu et la date, le train qui s’en va, à la fin de la lettre, et 8 personnages légendés : le gardien, un spécimen de cassoulet adulte, une des dernières châtelaines, un agent de police de la ville basse, une figure de vitrail, la B.14 gothique de l’Hostel de la Cité, un soldat de l’armée d’occupation et un indigène. Les guides racontent les origines lointaines de la Cité, mais Bofa croirait « plus volontiers que la Cité entière, y compris les parties romaines et wisigothes, fut bâtie par Viollet-le-Duc, environ 1840. C’est d’ailleurs tout à l’honneur de ce poëte romantique, car elle est ingénieusement machinée, et d’une grande solidité, puisqu’elle s’est gardée intacte jusqu’à nos jours ». Mais le tourisme s’y est mis : « sur les vestiges authentiques du XIXe siècle, commencent à pulluler des vestiges tout neufs, à usage d’hôtel, de magasins ou de tea-rooms, d’un style gothique-flamboyant, d’ailleurs inconnu dans la région »… Cette partie de la ville « rappelle assez Lourdes, avec la foi en moins ». La nuit, la Cité reprend « sa pure et majestueuse silhouette de décor d’Ambigu ». Dans la ville neuve « qui date seulement de St Louis » bâtie sur le modèle des villes américaines, on rencontre « en abondance des soldats annamites en armes [2 bataillons de tirailleurs indochinois étaient en garnison à Carcassonne], une importante quantité d’agents de police au mètre carré, et une infinité de médecins » ; c’est sans doute « à cause de ce climat merveilleux, et pour leur propre santé, que tous les médecins habitent à Carcassonne »… On joint une L.A.S. de Joe BRIDGE à l’en-tête des Ateliers Joe Bridge, avec un dessin représentant un Breton en chapeau, assis à un bar devant une rangée de verres et levant un poulet fumant au bout d’une pique, et une lettre dactylographiée à M. Levy Oulmann, 8 octobre 1932, à en-tête Le Bon Petit Diable, Théâtre gai des enfants, avec au verso un dessin à la plume signé « Joe ».
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